Un gardien de sécurité meurt intoxiqué
(Saint-Hyacinthe) «Je ne comprends pas comment une telle chose a pu arriver au Canada. Ça fait une semaine qu'on annonce du grand froid. C'est déplorable. On ne laisse même pas les chiens mourir comme ça.»
(Saint-Hyacinthe) «Je ne comprends pas comment une telle chose a pu arriver au Canada. Ça fait une semaine qu'on annonce du grand froid. C'est déplorable. On ne laisse même pas les chiens mourir comme ça.»
Au lendemain des nombreuses manifestations en France pour condamner les attaques Israéliennes à Gaza (près de 25.000 personnes à Paris), plusieurs milliers de personnes ont défilé cet après-midi pour soutenir Israël…
Impatient de se montrer le bout du nez, le premier bébé de l'année à Montréal est né une bonne semaine avant le temps, si bien qu'il a surpris ses parents en plein souper romantique du Nouvel An.
La propagande du gouvernement israélien a été complètement intériorisée dans le discours dominant des médias québécois et canadiens. On explique la violence actuelle par le fait que le Hamas aurait brisé la trève avec Israël, et qu'il est donc responsable de la violence israélienne présentée comme une « riposte », Israël ne faisant que se défendre contre un ennemi implacable qui veut toujours le détruire. Dans les meilleurs des cas, on déplore les excès de la dite « riposte », mais on ne remet pas en question qu'il s'agit bien d'une riposte. Le dossier entier de La Presse sur la situation actuelle a pour titre : Riposte d'Israël à Gaza. On a donc complètement intériorisé la signification que le gouvernement israélien veut donner à l'événement, et elle devient le cadre à partir duquel la situation actuelle est perçue et comprise. On ne remet pas non plus en question le principe même de la violence pour résoudre le différend israélo-palestinien, étant entendu que cette violence est légitime quand Israël l'utilise mais illégitime quand le Hamas le fait, même si les moyens dont dispose chacun des deux protagonistes ne sont pas comparables et que les dommages qu'ils subissent en termes humains et en termes d'infrastructures ne sont aucunement comparables non plus.
Cette logique souffre de deux erreurs fondamentales qui font qu'elle ne tient absolument pas la route. D'abord elle contredit les données empiriques sur le terrain qui sont bien documentées et que personne ne conteste : c'est juste qu'on les oublie. Ensuite elle s'inscrit dans une logique proprement coloniale.
Qui a brisé la trève ?
Contrairement à ce qui a été répété ad nauseam dans les éditoriaux ainsi que dans les entrevues télévisées, ce n'est pas le Hamas qui a brisé la trêve mais bien Israël. C'est le 4 novembre 2008 que la trêve, qui durait depuis quatre mois, a été brisée par Israël lors d'un bombardement qui a fait six morts parmi les Palestiniens. C'est seulement après ces assassinats ciblés que les tirs de roquettes ont repris, pas avant. Le 17 novembre, les Israéliens bombardaient à nouveau et tuaient quatre autres Palestiniens, amenant le total de morts palestiniens à quinze depuis le bris de la trève par Israël. Ces faits sont solidement documentés (voir par exemple les textes de l'ancien correspondant du Jerusalem Post, Joel Greenberg, dans la Chicago Tribune du 17 novembre 2008). Dès le lendemain du 4 novembre Israël a décidé de boucler complètement Gaza et de ne pas permettre la circulation de nourriture et de médicaments. Entre le 5 novembre et le 30 novembre 2008, seuls 23 camions de vivres ont pu entrer à Gaza alors qu'en moyenne, ce sont 3000 camions par mois qui peuvent répondre aux besoins de la population qui se chiffre à 1.5 millions. La situation humanitaire déjà désastreuse, et dénoncée comme telle par les représentants de l'ONU, est devenue encore plus catastrophique suite à ce blocus. Mais ni les bombardements Israéliens ni le blocus ne sont considérés comme des actes d'agression.
Une logique coloniale
Alors qu'est-ce qui amène les faiseurs d'opinion à « oublier » ces petits détails ? C'est qu'au fond, le gouvernement d'Israël se donne le droit d'utiliser la violence contre une population qu'il considère humainement inférieure, mais ces populations inférieures ne doivent surtout pas lever le ton. Dans la logique coloniale, rien n'est considéré comme une agression contre des populations subalternes, alors que toute révolte des subalternes est considérée comme un affront à l'ordre colonial, et doit être sévèrement punie.
Dans cette logique, on n'a pas besoin de respecter le droit international, et on pense que les peuplades inférieures ne comprennent que le langage de la force. Cette logique n'est heureusement pas partagée par toute la société israélienne et les mouvements comme Gush Shalom la contestent énergiquement. Par contre, l'élite politique canadienne l'a reprise intégralement. Or ce n'est pas le langage de la force qui va faire débloquer la situation, mais le respect du droit international.
Rachad Antonius (Professseur, UQAM)
Gaza : Violence coloniale et justifications mensongères (publié dans La Presse le 31 décembre 2008 avec un titre modifié)
Ce n’est pas parce que la rencontre entre les canadiens et les algériens a été organisée à Montréal le 18 décembre dernier que l’événement devait être une réussite. Loin s’en faut pour que cet événement constitue une référence en matière de succès d’une rencontre pompeusement intitulée « Partenariats d’affaires Canada-Algérie ».
SARAJEVO - Trois anciens détenus de Guantanamo sont arrivés en Bosnie où ils devraient être rendus à leur famille, a-t-on appris mardi auprès de leur avocat Stephen Oleskey. Il s'agit du premier transfert de prisonniers de la base américaine ordonné par un juge fédéral.
La crise serait-elle en train de s’installer entre Alger et Paris suite à la mise sous contrôle judiciaire, depuis le 17 août dernier, du diplomate Mohamed Ziane Hasseni que le gouvernement algérien qualifie de non fondée, voire de « prise d’otage » d’un diplomate au mépris des règles diplomatiques internationales. En tout cas, le malaise est réel à telle enseigne que l’hypothèse du report de la visite d’Etat à Paris que doit effectuer le président Bouteflika au premier trimestre 2009 n’est pas à exclure. « On ne souhaite pas que cette visite soit compromise », nous a-t-il été affirmé de source algérienne autorisée.
Paris. De notre bureau
Par ailleurs, nous croyons savoir que l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères algérien la semaine dernière. « Il est temps de mesurer l’importance de cette affaire et le risque qu’elle peut entraîner sur les relations algéro-françaises », nous a-t-il été indiqué de source algérienne autorisée. Dans une interview à la télévision algérienne, le ministre de la Solidarité nationale, Djamal Ould Abbès, récemment de passage à Paris où il venait de rencontrer Mohamed Ziane Hasseni, lançait : « Ceux qui tirent les ficelles de cette histoire malheureuse ne connaissent pas les conséquences peut-être néfastes qui seront portées aux relations entre les deux pays. Qu’on n’oublie pas que l’Algérie est un partenaire commercial, industriel et social très important de la France et que nous avons une communauté de quatre millions d’Algériens en France. Tout ceci, tous ces paramètres devraient faire réfléchir ceux qui manipulent cette histoire malheureuse. »
Cela sonne comme une mise en garde. Depuis le début de l’interpellation du diplomate Mohamed Ziane Hasseni le 14 août, à sa descente d’avion à Marseille en provenance d’Alger, et sa mise sous contrôle judiciaire (suite à un mandat d’arrêt du juge Baudoin Thouvenot dans le cadre de l’affaire de l’assassinat à Paris, en avril 1987, de l’avocat et militant du FFS André-Ali Mecili), les autorités algériennes se sont montrées soucieuses de ne pas envenimer les relations entre les deux pays, espérant que la justice française finirait par reconnaître l’innocence de Mohamed Ziane Hasseni et que « cet incident regrettable » qu’elles n’ont eu de cesse de déplorer serait clos, nous a indiqué une source diplomatique algérienne à Paris. Les autorités algériennes ne trouvant aucun répondant de la part des autorités françaises, déplorant une « absence de dialogue », semblent estimer aujourd’hui que les limites de leur patience et de leur compréhension ont été atteintes. D’autant qu’elles sont convaincues que « l’innocence de ce haut fonctionnaire injustement mis en cause » est « une évidence avérée » alors que l’immunité diplomatique « n’a pas été respectée ». Les autorités algériennes ont aussi le sentiment que Mohamed Ziane Hasseni a été « piégé » par l’appareil judiciaire français, qu’il est « pris en otage », « retenu ». Mohamed Ziane Hasseni ne serait-il pas victime d’un « deux poids, deux mesures » ?
A la discrétion des autorités algériennes à Alger et de la représentation diplomatique à Paris qui a été considérée par d’aucuns comme un lâchage du diplomate Hasseni, notre source rappelle que « l’ambassade d’Algérie à Paris, qui a pris connaissance de l’interpellation, le 14 août 2008 en début d’après-midi, de Mohamed Ziane Hasseni, par d’autres voies que le Quai d’Orsay, a aussitôt mobilisé les consulats de Marseille et de Paris pour assurer la protection du diplomate ». Et de préciser les démarches suivies : dans la soirée du 14 août, l’ambassade a pris attache avec les services du protocole du Quai d’Orsay. Une note verbale datée de ce même jour a été adressée au Quai d’Orsay signalant l’incident et demandant des explications. Une deuxième note verbale datée du 19 août a été adressée au ministère français des Affaires étrangères au sujet des conditions de l’interpellation de M. Hasseni « sans aucune précaution d’usage de respect des dispositions de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques ». « Ces deux notes n’ayant pas reçu de réponse des autorités françaises ont été relayées par une démarche officielle de l’ambassadeur d’Algérie auprès du secrétaire général du Quai d’Orsay, Gérard Errera, le 11 septembre. »
Le 28 août, le porte-parole du gouvernement, M. Boukerzaza, déclarait que l’incident était « regrettable », espérant que le diplomate algérien « sera innocenté et rétabli dans ses droits ». Après la confirmation du verdict par la Chambre d’instruction pour le maintien de la mise en examen le 14 octobre, le ministre algérien Mourad Medelci a rencontré « sous le signe de l’urgence » son homologue français, Bernard Kouchner, le 15 octobre pour lui exprimer « la grande préoccupation du gouvernement algérien devant cette affaire qui a pris une tournure inquiétante vis-à-vis du diplomate algérien, malgré des preuves d’erreur sur la personne qu’il a présentées ». M. Medelci avait exprimé « l’étonnement des autorités algériennes devant la lenteur excessive de la justice française » et avait dénoncé « la campagne médiatico-politique déclenchée sciemment autour de cette affaire ». A la faveur de la visite à Alger du ministre néerlandais des Affaires étrangères, le 26 novembre, M. Medelci a souligné, lors d’un point de presse : « Je me suis permis d’attirer l’attention du ministre (des Pays-Bas) lorsqu’on a évoqué la question des droits de l’homme sur une situation paradoxale que les droits de l’homme sont en train de connaître, dans un pays ami et partenaire, la France. » « Ce qui est exactement le contraire des principes des droits de l’homme et de souligner qu’un de ces principes » « est de se considérer comme innocent jusqu’à preuve du contraire ». « Ce droit est, semble-t-il, quelquefois un peu perdu de vue. »
Il est en outre rappelé que, pour sa part, le diplomate algérien s’est mis à la disposition de la justice française pour apporter toutes les preuves montrant la méprise judiciaire qui le confond avec le présumé coupable de complicité dans l’assassinat de l’avocat et opposant André-Ali Mecili, du nom de Rachid Hassani, jusqu’à accepter de se soumettre aux tests ADN, alors qu’en droit c’est à l’accusation d’apporter ses preuves. Le Quai d’Orsay, par la voix de son porte-parole, a souligné qu’« il s’agit d’une procédure judiciaire sur laquelle en vertu de la Constitution le pouvoir exécutif n’a pas de prise ». C’est la seule réaction officielle française aux demandes et démarches des autorités algériennes pour que Mohamed Ziane Hasseni soit rétabli dans ses droits et sa dignité.
Source El Watan du 13 decembre 2008: http://www.elwatan.com/Affaire-de-la-detention-du
Le Parlement algérien a supprimé mercredi la limitation du nombre de mandats présidentiels en plébiscitant un projet de révision de la Constitution qui permet une éventuelle reconduction du président Abdelaziz Bouteflika.
L'ambiance était cérémonieuse dans la salle de conférences du Centre Culturel algérien de Montréal en ce Dimanche 02 novembre. L'assistance s'est levée lorsque l'hymne kassaman fut entonné; cela fut suivi par la lecture de la proclamation du 1er Novembre, celle qui a édicté les principes clés de la révolution algérienne, qui a pu rallier autour d'elle toutes les énergies pour cesser la présence coloniale.
Profitant de sa présence au sommet de la francophonie qui s’est tenu dans la ville de Québec, le Ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l’étranger, Mr. Ouled Abbas Djamel a rencontré les représentants du mouvement associatif et ceux de la presse.
Suite aux éléctions canadiennes du 14 Octobre 2008, vous trouverez ci-dessous les voix ainsi que les pourcentages pour les candidats maghrébins qui se sont présentés à ces éléctions.
Le 12ème sommet de la francophonie, qui se tiendra du 17 au 19 octobre à Montréal, capitale provinciale du Québec, doit réunir 70 chefs d’État, dont le président Abdelaziz Bouteflika, et de gouvernement. Manifestement, l’insistance de M. Harper, qui vient d’être réélu Premier ministre du Canada, hier, pour diriger un gouvernement conservateur, il est vrai minoritaire, aura eu gain de cause.
L’idée d’organiser un Souk du Maghreb a germé dans l’esprit d’un groupe restreint de personnes qui voulaient à tout prix offrir à la communauté maghrébine au Québec une vitrine, qui serait le phare lumineux, le symbole de présence et source d’initiatives prometteuses et fécondes. Le Samedi 11 Octobre sur la rue Jean-Talon, à Montréal entre la 12ème et la 15ème avenue, le Souk fut le ralliement de celles et ceux qui voulaient se retrouver et vivre une ambiance conviviale et rassembleuse. Les restaurateurs et cafetiers ont dressé sur les trottoirs adjacents, des tables où les visiteurs ont, grandement, apprécié le fameux Thé à la menthe et la panoplie de gâteaux savoureux et mielleux.
L'Association des Jeunes Professionnels Marocains a organisé à Montréal une rencontre où des employeurs ont misé leurs efforts pour recruter une frange de la population québécoise, avide de réussite. Le 04 Octobre 2008, de nombreux candidats à la recherche d'emploi se sont déplacés à l’hôtel Ruby foo’s pour y déposer leurs C.V. et participer à différents ateliers thématiques et conférences.
La députée de La Pinière, Fatima Houda-Pépin, veut avoir l’heure juste sur le pont Champlain. Y aura-t-il ou non un nouveau pont?