La musique raï, née de la fusion de deux formes de mélodies traditionnelles, le bédoui et le folklore oranais, a connu une évolution fabuleuse qui l’a propulsée des tripots – que beaucoup considéraient comme les lieux où végétait les bas-fonds de la société – au firmament du monde et devenir patrimoine immatériel universel reconnu par l’Unesco.

La soprano montréalaise d’origine algérienne Fairouz Oudjida a décidé d’interpréter Li Beirut pour apporter « son soutien le plus sincère et le plus profond » à la population libanaise un an après la catastrophe survenue à Beyrouth. Ce classique de la musique libanaise est une chanson de Fairouz, une grande voix du monde arabe d’après qui Fairouz Oudjida a été prénommée.

L’association Project’heurts a abrité, en avant-première nationale samedi dernier à la cinémathèque de Béjaïa, L’islam de mon enfance, le film documentaire en version longue de Nadia Zouaoui, journaliste et documentaliste. Le fil d’Ariane de ce docu qui questionne la place de la religion dans la société : comprendre les origines de la dérive religieuse. Et qu’est-ce qui a bien pu arriver à l’islam de son enfance ? 

Algérie dans les années 1990. Nedjma, une étudiante de dix-huit ans passionnée de stylisme, refuse de laisser les événements tragiques de la guerre civile algérienne l'empêcher de mener une vie normale et de sortir la nuit avec son amie Wassila.

De retour au Québec après trois ans d’absence, Idir est à la nation amazighe ce que Gilles Vigneault est à la québécoise : poète de l’identité, « berger de la conscience », chantre d’un mouvement d’ouverture et d’émancipation.

L'œuvre littéraire et philosophique de l'écrivain reste proche des questions modernes touchant à la condition humaine ou l'absurdité de l'existence, un siècle après la naissance de l'auteur de La Peste.