S’il est un travail scientifique qui aura comblé d’aise de nombreux militants de la cause nationale, c’est incontestablement celui de feu Mahfoud Kaddache. Et c’est à l’évidence pour cette raison qu’ils furent nombreux à faire le déplacement du cimetière Zeddek de Ben Aknoun pour lui témoigner leur gratitude et leur reconnaissance.

La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale a été un moment de communion de la société avec ses différentes composantes ethnique, religieuse et linguistique. Un recueillement digne et sobre en réponse à  la bête immonde de la violence, qui après avoir semé la terreur dans des contées lointains, frappe en plein cœur du pays, au cœur même du symbole de la démocratie canadienne. Ce moment d’osmose confirme la grandeur d’un peuple. Cet image d’union met également à nu les vautours de la haine qui veulent briser cette harmonie et ce vivre ensemble qui font la singularité canadienne, en mettant sur le dos d’une religion et d’une communauté l’abject double assassinat des soldats canadiens.