Quand le chant patriotique sonne faux!
Qui n'a pas entonné dans sa jeunesse Min Jibalina, « De nos montagne est sorti les voix des hommes libres qui nous appellent à l'indépendance ».
Qui n'a pas entonné dans sa jeunesse Min Jibalina, « De nos montagne est sorti les voix des hommes libres qui nous appellent à l'indépendance ».
Objet : Officialisation de tamazight
Madame la Présidente ou Monsieur le Président,
Au milieu des années 2000, avec le populisme galopant de nos politiciens, la bataille de la diversité culturelle a embrasé la sphère médiatique.
A Madame la Première ministre
J’ai hésité à écrire Madame le Premier ministre, comme mon éducation européenne me le dictait ou à féminiser plutôt le titre de vos fonctions en m’adressant à Madame la Première ministre comme il est d’usage au Québec.
Connaissant votre intelligence, je suis sûr que devez regretter de vous être engouffré et de nous avoir entraîné avec vous dans un débat stérile et sans issue.
Suite à votre publication à la page 23 (NDLR: Journal Alfa), dans l’article "Berbère TV, bientôt à Montréal" la phrase suivante de Monsieur At-Ali uqafi, membre de l’association « Tiregwa » : "Berbère TV a entamé avec Tiregwa l’idée de s’installer au Canada,…" dit quelque chose qui n’est pas tout à fait exact que je souhaite clarifier. En effet, au moment où l’on attend impatiemment l’aboutissement d’un projet pour qui des personnes ont fourni tant d’efforts, voire des sacrifices, certains veulent s’accorder les mérites d’un travail collectif.
Un film provocateur vient une fois de plus perturber la paix dans le monde.
Il est très pertinent de s’arrêter sur quelques questions, afin de comprendre les buts d’un tel geste : Quel est le but de ces gestes offensants à l’endroit des musulmans? Pourquoi maintenant? Et, à qui profitent ces gestes?
Si je peux faire une lecture des résultats des élections législatives de la province du Québec (4 septembre 2012), j’aurais à faire le constat suivant :
L’information est passée presque inaperçue, tellement elle a été traitée d’une manière laconique par l’ensemble des médias québécois. Pourtant, l’évènement est digne d’intérêt. Claude Roy, un obscur col rouge et candidat indépendant dans Vanier-Les-Rivières, par ailleurs ex-député de l’ADQ, a trouvé la parade contre la crise économico-démographique qui menace le Québec.
Il y a quelques années, lors d’une élection fédérale, j’ai donné mon appui au nom du Regroupement des Algériens du Canada à la candidate du Bloc à St Michel, madame Barbot au détriment du candidat poids lourd du Parti Liberal du Canada, l'ancien ministre des affaires étrangères, monsieur Petigrew, qui a été défait.
« Vaut mieux une poignée d’abeilles, qu’un bataillon de guêpes » Proverbe Amazigh (Berbère)
C’est poussé à bout par l’assourdissante absence de vraie(s) réponse(s) à l’intervention de Omar Aktouf dans la réflexion sur nos politiques économiques algériennes que je me décide à, de nouveau, sonner quelques cloches, avec l’espoir qu’on finira par avoir, enfin, un sain et salutaire franc débat autour des problèmes sérieux et profonds que notre compatriote, Omar Aktouf, soulève.
Peut-être serait-ce plus facile si je m'appelais Marc Croteau. Peut-être pourrais-je alors dire que je suis pour une charte de la laïcité sans risque. Faudrait-il alors qu'on me renvoie dans ma région, dans ma ville? Si je m'appelais Marc Croteau et que je disais que je crois que les valeurs québécoises incluent la séparation de l'Église et de l'État, l'égalité entre les hommes et les femmes et le français comme langue commune, qu'est-ce qu'on pourrait bien me répondre? Que je ne connais pas le Québec? Que je n'adhère pas aux valeurs de ma société d'accueil?
Madame Pauline Marois a déclaré qu’elle adhérait à la cause défendue par Djemila Benhabib, l’auteure des «Soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident.» La thèse soutenue dans ce pamphlet est que les immigrants musulmans pratiquants sont des islamistes, c’est-à-dire qu’ils sont des fanatiques ayant pour but de détruire nos valeurs occidentales, qu’ils le proclament ou qu’ils le cachent sous un discours interculturel.
Omar Aktouf sort de sa réserve et, comme à l’accoutumée, parle vrai. Il parle économie, gestion, management sans détours. Et puis, il cisèle ses phrases et ne prend pas de gants pour dire vrai. Sa contribution, puisqu’elle est ainsi intitulée, est un cri du cœur d’un sociologue doublé d’un économiste connu et reconnu à travers le monde. Je n’exagère pas, puisque son école s’étend de l’Europe aux deux continents américains grâce à sa maitrise des langues anglaise, espagnole et portugaise.