«J’espérais les supplier d’ouvrir encore d’autres portes, toutes les portes, celles qui grincent, celles qui ne sont pas encore fabriquées, les portes de fer, celles de la chair, celles qui cachent la mer, celles qui donnent sur le désert». Mohamed Benchicou, Journal d’un homme libre, 2008.

Dans un extraordinaire retournement de l'histoire, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, dont l'allégeance aux islamo-conservateurs n'est plus à démontrer, a brandi il y a quelques jours la menace islamiste pour se maintenir au pouvoir tout comme l'avait fait son ami Ben Ali pendant 24 ans.

Je ne suis ni juge, ni avocat mais tout simplement, un simple citoyen, voici ce que j’avais prédit le 2 septembre 2010 dans un point de vue publié dans des forums publics en ligne intitulé : Commission Bastarache : tout le monde sera lavé!

Depuis l'annonce de la chute de Ben Ali, quatre jeunes chômeurs se sont immolés en Algérie. Alors que des rassemblements pacifistes commencent à s'organiser à intervalles réguliers dans le pays afin de canaliser la colère exprimée lors des émeutes qui ont eu lieu au début du mois, l'assurance du gouvernement algérien à considérer que "la page est tournée" laisse perplexe.

Sous toute réserve et si monsieur Charest décide de ne pas se représenter lors des prochaines élections et ce sera probablement le cas, la grande question est de savoir : qui le succédera?