«  Vaut mieux une poignée d’abeilles, qu’un bataillon de guêpes »  Proverbe Amazigh (Berbère)

L’échec des  libéraux va dans la droite ligne des précédents gouvernements bourgeois des péquistes. Le  Québec a été toujours otage des lobbys de droite expérimentés dans une vie politique réduite à des échéances électorales dénuées de tout enjeu, sinon celui des ambitions personnelles de candidats aux propositions semblables. C’est le discrédit de la politique. Les travailleurs, les démunis et surtout les  immigrants sont leurs boucs émissaires et dans les propagandes néolibérales, ils  ne sont évoqués que lorsqu’il est question d’accommodements, de laïcité, de valeurs…conservatrices. Ce n’est pas rien, mais c’est loin d’être tout, puisque cette catégorie des néo-québécois  est concernée autant que n’importe quel citoyen par toutes les questions qui font le vrai débat: santé, éducation, économie, corruption, emploi, environnement… Ils font mine d’ignorer le rôle déterminant des milliers de travailleurs, dont la majorité sont au salaire minimum, dans les développements et les progrès réalisés au Québec. Ce genre de compagne crée et prolonge la perte de confiance, parmi nos concitoyens, notamment les immigrants, la perte de confiance en soi, la perte de confiance dans la lutte ici au Québec où l’offensive libérale est toujours présente et continuelle contre tous les acquis sociaux. Elle facilite la politique de reconquête et d’alternance au pouvoir entre les libéraux et les nationalistes bourgeois québécois. Dans cette situation aux relents ultralibéralistes, la seule voix porteuse d’espoir est l’unique voix à gauche : c’est un Québec Solidaire.

Pour une véritable justice sociale:

Si on regarde la situation, d’un point de vue matérialiste, pour la classe majoritaire de la société, on est de suite indigné, non seulement par le bilan du gouvernement Charest, mais tout autant par l’attitude de l’opposition officielle bourgeoise Péquiste au sein des institutions et dans sa pratique de la lutte. Indignés par leur résignation face au néolibéralisme, face à la précarité et la misère sociale grandissantes qui se caractérisent par la hausse des frais de scolarité, les queues et attentes interminables dans les urgences des hôpitaux, cherté du loyer, destruction des acquis sociaux de la révolution tranquille, hausse majeure des inégalités… Pour de nombreuses personnes, la situation est effarante car elle ne génère que désespoir, chômage, peur du lendemain… qui renseignent par ailleurs sur l’inhumanité du capitalisme néolibéral décomplexé.

Face à ce constat accablant de la situation économique et sociale au Québec, des militants n’ont pas baissé les bras et dénoncent continuellement les dérives des gouvernements libéraux. Il faut rappeler que QS était la seule force accompagnatrice et fidèle au mouvement étudiant qui s’est mobilisé contre les hausses des frais de scolarité. Pour le QS, le seul parti de gauche au Québec : « Il est grand temps d’opposer à ce système inhumain et à l’idéologie qui l’encense une véritable alternative sociale ». Mobilisons-nous sous ce slogan.

Pour une souveraineté populaire:

Le rêve d’un Québec libre couve la peur d’un pays indépendant xénophobe. En effet, si la belle province aura sa souveraineté où des forces souverainistes chauvinistes et racistes dont les visions, contraires à celles de gauche que véhiculent QS,  incitent à la discrimination, à l’intolérance et à l’invective, le rêve peut tourner au cauchemar !

Avec QS, la route vers le Québec libre sera égalitaire et claire. Le Québec sera une nation qui ne se définira pas sur une ethnie. Il sera un pays d’amour et de fraternité entre les différents individus quelle que soit leur couleur, leur origine ou leur classe sociale. Un pays où ceux qui souffrent et ceux qui triment ne sont pas stigmatisés, où ni les autochtones ne sont opposés aux Québécois, ni les jeunes aux personnes âgées, ni les souches aux immigrants, …. Il redonne la fierté aux démunis, aux laissés pour compte du capitalisme et, par là même, fait reculer la droite chaque jour un peu plus. Ça sera un combat juste, sans relâche et sans mépris, surtout sans compromis avec les forces rétrogrades qui appauvrissent chaque jour davantage des pans entiers de notre société.  Avec le QS, les populations immigrées ne sont pas et ne seront jamais désignées comme des plaies porteuses de maux sociaux. Le combat sera mené loin des préjugés, tous les préjugés : ethniques, religieux et autres. Avec le QS, le débat portera sur des choses concrètes, à savoir l’économie, la misère, l’intégration réussie et la prospérité de tout un chacun. Toutefois, malgré les dangers que représentent les religieux, dont les projets sont à contrer bien entendu, il demeure que leur menace est réduite et n’est pas immédiate. Ceci dit, la vigilance est de mise notamment pour parer aux terrorismes.

A quelques jours des élections provinciales ici au Québec, la compagne  électorale s’achève lentement. Pour moi et les citoyens de ma classe sociale qui partagerons les mêmes ambitions, le choix est simple et clair : je vote QS pour faire élire des porte parole pour les travailleuses et travailleurs, les étudiantes et étudiants, les chômeurs qui ont besoin de représentants issus de leur propre camp. Ce vote judicieux redonnera espoir à tous les prolétaires et à tous les démunis. Quelque que soit leur nombre, « une dizaine de députés solidaires sera meilleure qu’une centaine d’autres députés de droite ».

Il faut bâtir l’instrument d’une solidarité nationale contre l’ordre néolibéral. Il faut instaurer la justice sociale à toutes les échelles. Il faut envisager une solution à la mesure des nos espoirs et  de nos attentes.

Le vote utile, c’est donc le vote pour de vraies idées de gauche. C’est le vote Québec solidaire.

En ma langue maternelle Tamazight (Berbère):

Prononciation : Avedhad;  Advotigh s’tuzeda n’leqad, ihi  advotigh QS

Traduction: DEBOUT : Je voterai tête haute donc je voterai QS.


Montréal, le 19 Août 2012