Immigration au Canada : Des perspectives et déconvenues (2ème partie)
Choc thermique et choc culturel
Choc thermique et choc culturel
Plus d’une semaine après la victoire remportée à Khartoum par la sélection algérienne de football contre sa rivale d’Egypte, le fiel déversé par les medias de ce pays et certaines personnalités politiques commence à sentir vraiment mauvais.
La tentation d’émigrer est présente dans toutes les couches de la société. Jeunes et vieux, hommes et femmes, cadres ou ouvriers, riches ou pauvres, employés ou chômeurs, tous se portent candidats. Le Canada est la destination de choix pour la plupart. Le phénomène prend de l’ampleur. Il a aujourd’hui un caractère massif.
M. Abderrahmane Dermoune, auteur dùne dizaine de brevets technologiques obtient la « Palmed’Or Club Avenir 2009 », M. Omar Adlani reçoit le « Grand Prix Jeune Potentiel Club Avenir 2009 » pour ses réalisations exceptionnelles.
Il n’y a rien de plus difficile pour tout Algérien, par les temps qui courent, que d’être fier, tant ce sentiment est bringuebalé par le flot quotidien de mauvaises nouvelles charriées par les médias de tout acabit : nous sommes moins performants que nos voisins alors que nous disposons de plus d’atouts qu’eux, nous fabriquons des harragas alors que notre sous-sol regorge de combustibles fossiles, les rues de nos quartiers sont de réels sentiers de brousse alors que le goudron est un sous-produit du pétrole, l’eau déserte nos robinets alors que la pluie céleste dévaste des territoires entiers, nos anciens immeubles s’écroulent un à un (sur leurs occupants) alors que les tours de bétons phagocytent toutes les terres agricoles qui ceinturent nos villes…
Qui a conçu et réalisé le premier drapeau national algérien lequel a été déployé pour la première fois dans une manifestation populaire ? Pour répondre à cette question, il faut remonter à 1937.
Abdelkader Belaouni est libre. Jeudi dernier, le ressortissant algérien a reçu d'Ottawa la permission de rester au pays. Reclus depuis trois ans et neuf mois dans l'église Saint-Gabriel, à Montréal, il est sorti pour l'une des premières fois ce matin.
A la maison de la mixité, où siège le mouvement Ni Putes Ni Soumises (NPNS), s’est tenue hier soir une très ennuyeuse assemblée, à l’occasion de la sortie du livre de Djemila Benhabib, Ma vie à contre-Coran. Le jeu de mots du titre, qui relève de cette liberté de pensée islamophobe dont sont si friands les écrivains ratés - de Houellebecq à Redeker - annonce la couleur.
Hafsa Rizki a débarqué à Montréal en 2006 avec son mari et ses deux enfants, sans parent ni ami pour l’aider à s’orienter dans la métropole. Pendant les cinq mois qui ont suivi son arrivée, elle s’est enfermée chez elle.
L’attaque terroriste de Tizi Ouzou qui a ciblé jeudi une société chargée de sécuriser un chantier de SNC Lavalin et qui a causé la mort de six personnes, est le plus grave attentat à survenir en Algérie depuis la fin du mois de juillet.
Certains fabricants d’équipements militaires français couvrent leur coopération avec l’industrie militaire sioniste en refusant de garantir un « not made in Israël » pour leurs composants.
Pour siroter un bon expresso, on peut se rendre dans la Petite Italie. Pour le meilleur « bubble tea », rien ne vaut un détour par le quartier chinois. Il faudra maintenant ajouter à ces destinations phares le Petit Maghreb, pour dénicher le plus authentique thé à la menthe en ville.
Aucune région du pays n’échappe à la déferlante. A Alger, Oran, Tizi Ouzou, Ouargla, Annaba, Tamanrasset… la « culture de l’émeute » s’enracine, prospère à l’ombre de l’hypothétique « Etat de droit ». La violence dans tous ses états, sous toutes ses formes. Violences interquartiers à Bab El Oued, affrontements intercommunautaires à Illizi, Berriane, conflits tribaux à Djelfa, Laghouat, Béjaïa...
Les Maghrébins sont plus nombreux que jamais à Montréal. Entre 2001 et 2006, Algériens, Marocains et Tunisiens ont représenté plus de 18 % des nouveaux immigrants. Avec eux, un riche héritage social, gastronomique et linguistique.
Chômage, pauvreté, manque de planification de l’environnement urbain. Ces clichés collent à Saint-Michel, l’un des quartiers les plus défavorisés de Montréal selon Statistique Canada. Toutefois, depuis deux ans, la communauté maghrébine du district de François-Perrault essaye de transformer positivement le visage du secteur.