Bon nombre de nouveaux québécois ignorent l’histoire contemporaine des québécoises et québécois. Une histoire riche de par les réalisations, la révolution et l’enracinement du nationalisme et du patriotisme. C’est pour cette raison d’ailleurs, que l’éducation nationale et l’éducation à l’histoire nationale du Québec, figurent parmi les composantes primordiales de la proposition principale du parti Québécois. Celle-ci, qui se trouve présentement en débat et en amendement par les associations de circonscriptions et de régions du Parti Québécois, deviendra programme officiel lors du XVIe congrès national, en avril 2011.

La révolution tranquille, la nationalisation d’Hydro, les mégas chantiers de construction et d’infrastructures, le processus d’institutionnalisation des administrations et des sociétés d’État, le projet de la souveraineté et de l’indépendance du Québec, le développement des arts et de la culture, etc. ont fait du Québec une nation développée, solide et qui peut même rivaliser avec certains pays de l’OCDE.

Un des chantiers marquant l’histoire contemporaine du Québec est le projet de la souveraineté politique, économique et culturelle du Québec qui a su comment mobiliser les citoyens pendant plusieurs décennies autour d’une seule formation politique : le PQ et ce, peu importe la doctrine ou l’idéologie des militants. Évidemment, nous connaissons tous comment certains facteurs externes liés au fédéralisme ont tenté et tentent toujours, bec et ongle, d’affaiblir ce rêve québécois en ayant recours à diverses stratégies visant surtout à déstructurer la masse souverainiste avec toutes ses couleurs et ses synonymes lexicaux.

De par ma curiosité et mon sentiment d’appartenance si fort envers la société québécoise et son projet de pays – vous pouvez me corriger si je suis dans l’erreur –, tous les courants idéologiques à savoir, l’aile droite – même si elle est minoritaire –, l’aile gauche et d’extrême gauche, l’aile du centre-gauche, les souverainistes durs, semi-rigides et flexibles, etc. étaient tous réunis sous le même toit du Parti Québécois. Le référendum de 1995 est la meilleure preuve tangible de notre histoire.

C’est une belle stratégie pour mieux se positionner pendant les élections et pour mieux défendre les intérêts et l’avenir de la nation québécoise et ce, malgré les différends et les chicanes. Chose certaine et claire, les militants peuvent diverger sur les aspects de nature « micro », ce qui en soit un enrichissement et un bénéfice pour la formation en termes de renouvellement du débat politique. Mais sur les aspects de nature « marco », notamment, la question du projet de « Pays », l’intérêt national du Québec, les questions identitaires et linguistiques, etc. les québécois étaient solidaires, complices et dévoués à leur toit politique, en l’occurrence, le Parti Québécois. Un parti qui aujourd’hui, sous la direction de madame Pauline Marois et son équipe de jeunes députés, endossent pleinement ces aspects avec fierté, noblesse et détermination. Il suffit de nous référer à eux pour réaliser l’excellent travail qu’ils entreprennent en chambre parlementaire et sur le terrain.

J’ai eu le plaisir de participer au débat et aux échanges au moment de l’élaboration de la proposition principale - dans le cadre de mes fonctions à titre de conseiller à l’exécutif national – et je n’ai pas cessé d’apprécier l’honnêteté des militants, l’engagement solennel, l’amour du Québec, la détermination au niveau de la défense des intérêts et des valeurs du Québec, l’attachement à l’éthique et la bonne gouvernance, le principe de citoyenneté responsable etc. de tous les collègues de cette formation politique qu’est le PQ. Imaginons que cette même formation, lors du prochain congrès, proposera l’adoption de l’extension de loi 101 aux Cégeps! Ce qui n’est pas rien.

Peut-on rêver un moment et ce qui est tout à fait légitime mais à condition de penser aux choses suivantes : Au lieu de NOUS disperser dans de nouvelles formations politiques - ce qui est également légitime et démocratique - qui ne font qu’affaiblir NOTRE TOITURE PRINCIPALE mais aussi, avec quasiment la certitude, que celles-ci (nouvelles formations), ne se retrouveront jamais au pouvoir selon les calculs probabilistes (sur le court et le moyen terme), de faire un retour au bercail en vue de consolider (TOITURE) notre position et mieux préparer l’avenir qui de façon sine qua none, ne peuvent se concrétiser qu’à travers l’âme et la vitalité des années 60, 70, 80,……..et que par l’arrivée au pouvoir d’une masse critique de souverainistes, indépendantistes, autonomistes, lucides, solidaires et tout simplement : séparatistes!