Investir pour l’avenir de nos enfants

« Le peuple berbère à une histoire, une mémoire, une culture, une civilisation. On n’a pas le droit de l'occulter.... »

C’est un signal politique très fort et chargé de sens que vient de lancer Ottawa en direction d’Alger en mettant fin au moratoire sur le renvoi des ressortissants algériens qui vivent en situation irrégulière sur le territoire canadien. Rappelons que le moratoire a été décrété le 4 mars 1997 et rendu permanent au mois de septembre de la même année.

Fondé en 1998, le Centre amazigh de Montréal (CAM) est un organisme socioculturel à but non lucratif qui a pour mission d'œuvrer au bien-être et à l'intégration de la communauté amazighe dans la société d'accueil. Initié par des Algériens, ses membres comptent aujourd'hui quelques Québécois et Maghrébins.

LA VILLE DE Montréal a annoncé hier qu'elle mettait fin aux contrats d'une dizaine d'employés du cabinet politique du maire sortant, Pierre Bourque, à compter du 31 décembre.

ILS ONT FUI la guerre, la répression, les régimes intégristes musulmans qui sévissent dans leur pays d'origine. Ils sont arrivés à Montréal, avec une seule idée en tête: refaire leur vie. Portrait des communautés arabe et musulmane, victimes depuis mardi dernier d'actes de violence injustifiés qui portent le sceau de l'ignorance.

Une triste procession en mémoire des jeunes Berbères disparus. Parce qu'une soixantaine de jeunes Berbères sont tombés sous les balles de la gendarmerie, en Algérie, depuis deux semaines, plus de 200 personnes de la communauté algérienne amazighe ont hier marché dans les rues de Montréal afin de dénoncer l'insensé et manifester leur révolte.

HABIB SOUAIDIA, ancien officier parachutiste, est l'auteur de « la Sale Guerre » (La Découverte) où il dénonce les massacres dans lesquels serait impliquée l'armée.

Au milieu des années 1990, parmi les nombreux intellectuels qui fuient l'Algérie en proie à une guerre civile, une vingtaine de journalistes choisissent de s'installer à Montréal.