Deux Français boivent l’anisette à une terrasse de café. Un Algérien passe. L’un des deux se lève, sort un pistolet, abat ce passant, et revient finir son verre avec son copain. Pendant ce temps, l’homme se vide de son sang dans le caniveau. C’était en 1962. La France et l’Algérie étaient en guerre. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, Algériens et Français se remémorent le passé.

La terre est peuplée de phénomènes que la science ne peut pas analyser et encore moins soigner. Depuis quelques décennies, l’humanité est hantée par des maladies fatales comme le Sida et le cancer pour ne citer que celles-là, mais la pire maladie qui existe depuis la nuit des temps et qui est à l’origine des génocides qui font honte à la race humaine est bien entendu le racisme, le fascisme, l’apartheid.

Quand le centre culturel algérien (CCA) m’a invité pour assister au visionnement d’un documentaire de la fille de Tazmalt, Nadia Zouaoui, je me suis dit, ah bon sang, un autre combat qui s’annonce. J’ai demandé naïvement le thème traité dans ce documentaire. Est-il dans le sens de l’idiote utile à contre Oran ou genre, les rats d’égouts à l’assaut du sirop d’érable québécois?

Au petit jour de ce mercredi 13 juin 2012 à Montréal, Dieu a rappelé Omar Zeggane, un brave qui rejoindra par Sa Volonté ses prédécesseurs. Il est né le  12 avril 1956 à Larbâa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi-Ouzou.  Il est parti comme ces vérités qui planent à jamais, ces vérités tues parce que leur révélation fera tellement bien et que certains cachent.

Que faire le 05 juillet prochain ? Sortir en hurlant de joie comme le 05 juillet 62 ? A peine. Il y a eu trop de choses depuis cette époque. D'abord un coup d'Etat. Ensuite la naissance de milliers de faux anciens Moudjahiddine qui ont mangé l'histoire nationale et lui ont donné ces airs trop maquillés d'un vieux métier de l'humanité. Ensuite aucun Algérien n'a marché sur la lune, un président a été tué dans le dos. Ensuite ? Il y a eu des milliers de morts, des torturés, des internés, des massacrés, des abattus dans le dos et des exilés. Vers la France. Du coup, ce n'est pas évident de refaire la joie 62. Le cœur est dans la chaussure et la chaussure est tournée vers la tombe ou la mer.

A quelle lecture des élections législatives se fier ? Tout dépend de quel côté de l’écran vous vous situez. Alors que sur le web, les sites d’information accusent ouvertement le système de fraude, les quotidiens papier (à l’exception d’El Watan et d’El Khabar) voient dans le résultat du scrutin une "leçon donnée aux étrangers" et à "leur position ambiguë sur l’Algérie".