«The artist». Depuis quelques mois, et particulièrement depuis le dernier festival de Cannes, il n’y en avait que pour ce film muet et en noir et blanc. Tout le monde en parlait. La presse l’a encensé. La presse française s’entend. Elle était là. Tous azimuts. Le meilleur film de l’année par ci. Le meilleur acteur par là. Mais enfin! Un peu de calme. Ce film, aux qualités certaines et devant beaucoup au courageux réalisateur qui croyait en ses chances (il était à peu près le seul!) n’est pas le chef d’œuvre du 7ème art quand même. Un peu de modestie, par moment, ne peut nuire à l’ego démesuré. Cette qualité semble être le choix de Phillipe Falardeau , ce réalisateur de Monsieur Lazhar ce film québécois qui sera parmi les finalistes pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en même temps que Bullhead, de Michael R. Roskam (Belgique), A Separation, d'Asghar Farhadi (Iran), Footnote, de Joseph Cedar (Israël) et In Darkness, d'Agnieszka Holland (Pologne).