La poudre de cafard est appréciée par les toxicomanes algériens à cause de ses supposées propriétés hallucinogènes.

Dans la capitale algérienne, pour planer, le cafard semble être devenu la nouvelle drogue à la mode depuis que les jeunes de la Casbah ont découvert une qualité inattendue au nuisible.

L'information, relayée au mois de janvier par le quotidien Info Soir et reprise récemment par Slate Afrique, est prise au sérieux par les autorités du pays. Lors de la conférence de presse consacrée au Plan national de prévention de proximité, Hassan Babaci, Président de l'association Les amis de la Casbah, lançait que "le cafard frit est le nouveau mets des consommateurs de drogues qui le considèrent comme un hallucinogène". Une fois grillé, on peut le réduire en poudre et ensuite le sniffer ou le fumer.

Le cafard est également connu pour sa résistance à la radioactivité et se retrouve aussi dans la composition de médicaments pour traiter l'asthme ou bien encore la bronchiolite. Il est aussi utilisé dans l'homéopathie. La Blatta Orientalis a été connue dès l'Antiquité dans la médecine grecque et chinoise. S'il est utilisé dans l'univers de la pharmacopée, le cafard est aussi porteur de maladies - Escherichia coli et de nombreuses autres - qui pourraient avoir des conséquences sur la santé de l'homme. Un point scientifique à étudier.Une légende urbaine ?

Utiliser le cafard pour se défoncer, n'est pas un sujet qui possède une grande littérature sur internet. Par rapport à certaines plantes et molécules aux propriétés étudiées et reconnues pour modifier l'état de l'homme, il passe vraiment pour le parent pauvre des études.

Mais certains internautes pourraient peut- être en savoir plus à propos de cette came bio qui ne coûte pas un Dinar algérien.

Sur le forum du site féminin Dziriya.net, on affirme que cette utilisation du cafard existerait depuis les années 1990.

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