La rue Jean-Talon a subi plusieurs transformations au fil des années. L'arrivée des Italiens a dynamisé cette artère du quartier St-Michel, que plusieurs considéraient, et considèrent encore, comme le prolongement de la Petite Italie à l'est. Toutefois, depuis une dizaine d'année, la rue Jean-Talon, entre les boulevards St-Michel et Pie-IX, a peu à peu changé d'identité. Riche des nouveaux arrivants Algériens, Marocains, Tunisiens, venus s'enraciner à St-Michel, cette artère est passée des couleurs de l'Italie aux couleurs du Maghreb.

Nous avons posé trois questions à des leaders de la communauté algérienne. Ils sont basés à Montréal. Pour eux, la société québécoise reste tolérante dans sa majorité, et les résultats du sondage ne sont que le fruit d’un battage médiatique. El Watan leur a posé les questions séparément. Ecoutons Farid Salem, président de l’association Solidarité Québec Algérie (Soqual) et Ahmed Mahidjiba, président du Centre culturel algérien (CCA).

Le représentant du Premier ministre canadien pour la Francophonie, Ferry De Kerchove, a souhaité dimanche à Alger que l’Algérie devienne membre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). «Je suis venu parler avec M. Bedjaoui de la francophonie et de l’espoir qu’un jour l’Algérie en (l’OIF, NDLR) devienne un membre à part entière», a déclaré M. De Kerchove à l’issue de sa rencontre avec M. Mohamed Bedjaoui.

Le dernier verrou sur la ligne aérienne Alger-Montréal vient de sauter. Il ne s’agit ni d’un quelconque accord non encore signé ni d’une clause oubliée dans l’accord aérien entre l’Algérie et le Canada. Il s’agit tout simplement du prix des billets d’avion et du lancement effectif des réservations qui ont usé les nerfs de tous ceux qui voudraient rallier Montréal à partir d’Alger sans escale.

L’image de tolérance que dégageait le Québec a pris un sacré coup. Après une campagne médiatique des plus acharnées contre la présence étrangère dans la province canadienne et un sondage démontrant que 59 % des Québécois sont racistes, un conseiller municipal monte au créneau et demande au gouvernement de décréter l’état d’urgence pour « protéger l’identité du peuple ».

Comme promis, "Na Fa", son médecin et l'infirmière ont répondu aux attentes du nombreux public qui est venu les voir en supplémentaire en ce 24 février. Ils lui ont offert une prestation de haut niveau et l'ont fait rire et parfois pleurer durant deux heures intenses et pleines d'émotion.

L’ambition ne se contente pas de couver les rêves en se nourrissant de patience, de regrets et d’occasions ratées. Elle prend forme et vie au contact des idées et des voeux pour développer son charisme et affirmer sa volonté de conquête. Le reste est une question de temps et d’opportunité.

Naïma Mimoune est devenue la première femme d’origine algérienne à tenter sa chance aux élections provinciales. Elle a été investie candidate pour le Parti québécois dans la forteresse libérale de Viau, jeudi dernier.

Dans un Québec qui ne s’est pas encore rétabli de son cauchemar sur le racisme et les accommodements raisonnables (un des thèmes de la campagne électorale actuelle), la communauté algérienne de la Belle Province est sur un nuage depuis qu’une des leurs, Naïma Mimoune, a été choisie par le Parti québécois (PQ) pour le représenter dans l’une des 125 circonscriptions lors des élections provinciales du 26 mars prochain.