Après plus de trois mois, la même consternation. La famille de Raouf Farrah, chercheur en géopolitique et essayiste emprisonné depuis 100 jours en Algérie, réclame sa libération immédiate et appelle le gouvernement du Canada à « poursuivre ses efforts » auprès du régime algérien pour mettre fin à ce qu’elle qualifie d’intimidation ciblant une nouvelle fois un ressortissant canadien pour ses écrits portant sur le mouvement prodémocratie algérien.

Plus de 140 ordonnances ou mandats demandés et obtenus, utilisation d’au moins quatre agents doubles, écoute électronique, pose de micros, installation de caméras de surveillance, nombreuses filatures, heures de visionnement d’images captées par une centaine de caméras, provocations policières, analyses d’une vingtaine de téléphones cellulaires, de l’ordinateur et du GPS du véhicule des suspects ; le moins que l’on puisse écrire, c’est que les enquêteurs des Crimes majeurs du Service de police de la Ville de Montréal ont mis le paquet pour coincer les meurtriers de Meriem Boundaoui.