Djamel Lahlou, montréalais d'origine algérienne a manifesté depuis son jeune age un engouement précoce pour la chanson et pour l'art. Issu d'un quartier populaire d'Alger, Djamel Lahlou a abordé le monde musical en maniant, pour la première fois, une guitare qu'il a lui-même confectionnée.

Aussi, Lynda Thalie venant d’étrenner une tournée depuis le 30 janvier l’ayant menée à Dubaï (Émirats arabes), Amman (Jordanie), Tunis (Tunisie) qui s’est très bien déroulée observe une halte chargée d’émotion en sa patrie natale, Alger.

« C’est une Union par les artistes et pour les artistes », déclare tout de go Zineb Sahli, cofondatrice et présidente de l’Union des artistes algéro-canadiens. En effet, cette nouvelle union, appelée familièrement «UDAAC », n’est ni un mouvement, ni une école, ni un courant. C’est une union issue du besoin exprimé par nombre d’artistes de se rassembler sous une bannière représentative de leurs intérêts et dans un espace culturel et artistique favorisant leur épanouissement. L’Union a été entérinée et son conseil d’administration élu à l’unanimité par ses membres avec pour vocation la promotion et le développement des artistes algéro-canadiens.

La ville de Montréal incarne par sa diversité culturelle l’esprit de la mondialisation qui est avant tout un modèle Nord Américain qui se traduit dans toutes les activités culturelles de la métropole.

Montréal : Les étés se suivent et se ressemblent à Montréal qui connaîtra à nouveau une saison d’été riche en activités culturelles.
Il faut dire que les initiatives sont diverses et sont le fruit d’une programmation planifiée de la part, soit d’intervenants expérimentés (Festival international de Jazz de Montréal les francoFolies, Ville de Montréal, théâtres municipaux) ou alors de simples opérateurs et associations sans but lucratif.

C’est à l’initiative de Seghira Bouhaddi, chorégraphe du Groupe Azetta, au fil des rythmes berbères, que des Québécois ont pu découvrir la danse berbère.  Longtemps confondue avec le baladi, la danse kabyle et berbère d’autres régions d’Algérie gagne à être connue au Québec.  C’est au Centre Afrique en mouvements, tous les vendredi soirs, que Seghira entraîne des Montréalaises sur des rythmes de danse kabyle agrémentés de pas chaouis et terguis. 

Accueillis à Montréal par la diaspora algérienne comme un véritable baume enchanteur en cette fin de Ramadhan, nos trois artistes venus d’Alger (Radia Manal, Abderrahmane Kobbi et Abdelkader Chaou) ont animé une soirée mémorable à l’occasion du cinquantième anniversaire du déclenchement de la lutte de Libération nationale. L’initiative qui a drainé une nombreuse foule a réuni les amateurs du châabi, venus applaudir les maîtres.