Le consul général d’Algérie à Montréal (Canada) a minimisé le « tapage » médiatique soulevé ces derniers jours autour de l’affaire des danseurs du ballet national qui ont décidé de rester dans ce pays alors qu’ils étaient en mission officielle. Selon lui, ce qui s’est passé est « normal » jusqu’ à maintenant. « Toute cette affaire n’est qu’un simple retard enregistré dans le retour en Algérie des membres du ballet national », a-t-il expliqué tout en refusant d'admettre qu'il s'agit d'une affaire de « Harragas ».

Pendant seize mois, le ministre de la Justice du gouvernement Guy Mollet, a délibérément approuvé l’exécution, par la guillotine, de 45 membres du FLN. Ambitieux, Mitterrand ne cachait pas son désir de réprimer la rébellion FLN. Agé alors 40 ans, « il devait aussi pour durer donner des gages aux durs du gouvernement », notent les auteurs du livre.

Le Parlement français avait entériné le 22 décembre, de manière définitive, un texte de loi portant sur l'indemnisation des personnes contaminées lors des essais nucléaires, effectués en Algérie entre 1960 et 1966 et en Polynésie française de 1966 à 1996. Environ 150 000 personnes sont concernées, ayant travaillé ou habité à proximité des sites où les essais avaient lieu. Une liste de 18 maladies, mise au point par des experts de l'ONU, a été retenue.

Abdelkrim Hassani rectifie la version de Yacef Saadi à propos de la mort de Larbi Ben Mhidi. Il soutient que le Chahid a été pendu et non pas fusillé. Lui et son épouse, Drifa Ben Mhidi, sœur du défunt, avaient vu le corps à la fin de l’année 1963, et constaté la trace de la corde autour de son cou. «Je citerais également Aussaresses qui avait affirmé que c’était lui qui avait pendu Ben Mhidi et Bigeard qui témoigne lui-même que le Chahid ne s’était pas suicidé. J’ajouterai qu’une journaliste qui travaillait pour le journal français "Le Monde" a écrit que la corde s’est rompue à deux reprises, et qu’il aurait fallu relâcher Ben Mhidi comme le stipule la loi de la guerre dans pareil cas».