Malgré le froid glacial, des militants et sympathisants ainsi que des ressortissants algériens établis au Canada n’ont pas manqué à l’appel du RCD-Canada pour exiger le départ de tout le régime en place et instaurer une transition démocratique en vue d’organiser des élections libres et transparentes. Autrement dit, sous l’arbitrage des observateurs étrangers en qualité et quantité comme partout à travers le monde.

Parmi les revendications essentielles qui sont un préalable pour la sortie de crise est la levée de l’État d’urgence partout à travers tout le territoire national car le pouvoir en place envisagerait de fermer la capitale à l’opposition ce qui est une absurdité.

Tous les analystes avertis prédisent un risque imminent d’y aller vers un chaos si le pouvoir s’entête dans sa politique autiste et ses manoeuvres dangereuses qui peuvent engendrer l’une des crises les plus importantes depuis l’indépendance.

Par ailleurs les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir d’Alger : « Bouteflika-Ouyahia, houkouma irhabia » (Gouvernement terroriste),  « Bouteflika Berra » ( Dehors!) , « A bat la dictature, liberté d’expression »…

Il y a lieu de signaler la présence de la presse canadienne notamment la TVA , et des journalistes de la presse écrite.

Enfin une marche aura lieu le samedi 12 février 2001 vers le consulat d’Algérie à Montréal pour soutenir toutes les actions entreprises par la coordination pour le changement et la démocratie pour exiger la rupture radicale dans le système politique en Algérie. Selon la déclaration de certains membres actifs de la coordination, la levée d’État d’urgence ce qu’un petit élément du processus de rupture radicale.

Les éléments accélérateurs de l’Histoire sont enclenchés, nul ne peut arrêter, ce train d’Histoire qui a décidé d’arriver à bon port.

Une page en or de l’Histoire de l’Algérie contemporaine est en train de s’inscrire par ses Hommes et femmes de tous horizons.

Source: Izuran