Après la faillite de la presse marocaine de faire la publicité d’un « Sahara marocain », le renseignement marocain s’est orienté vers une autre astuce : créer des sites sous le nom d’Algériens vivant à l’étranger. Sur ce genre de sites, la constante c’est l’approbation du Plan d’autonomie marocain. L’objectif est de créer l’illusion qu’il existe une opinion publique qui est contre la politique algérienne, et que la position officielle de l’Algérie ne dépasse pas les seuls tenants du pouvoir.

Il existe sur la Toile une quantité extraordinaire de sites web très suspects, dont les auteurs affirment être des opposants politiques, indépendants, vivant à l’étranger, en Europe ou aux Etats-Unis, alors qu’ils ne sont que simples agents de service des renseignements marocains.

Certains de ces sites, et pour faire le jeu jusqu’au bout, n’hésitent pas à critiquer ouvertement la politique de Rabat, les partis, le fonctionnement du Parlement marocain, et même parfois rédigent des brûlots sur le Rif et l’amazighité au Maroc. Le seul sujet qu’ils ne touchent pas, c’est « les régions marocaines du Sud », ou encore « l’unité territoriale du Maroc ». Cela est une constante dans ces sites.

Presque tous ces sites sont financés par le renseignement marocain. Une des preuves les plus évidentes c’est la publicité provenant d’Air Maroc, des banques et des institutions marocaines. Nous reparlerons de cela ultérieurement.

Après la faillite de la presse marocaine de faire la publicité d’un « Sahara marocain », le renseignement marocain s’est orienté vers une autre astuce : créer des sites sous le nom d’Algériens vivant à l’étranger. Sur ce genre de sites, la constante c’est l’approbation du Plan d’autonomie marocain. L’objectif est de créer l’illusion qu’il existe une opinion publique qui est contre la politique algérienne, et que la position officielle de l’Algérie ne dépasse pas les seuls tenants du pouvoir.

Par la magie de la prolifération de sites de pseudo-Algériens vivant à l’étranger, une opinion veut se former pour donner l’impression qu’il existe bel et bien une plate-forme politique algérienne qui va dans le même sens que l’opinion marocaine. C’est là ou réside le danger d’une telle illusion…

Une des anecdotes de ces entourloupes, est la création du site « Algérie Times », dont je fus, moi et un ingénieur d’origine algérienne et vivant au Canada, un des deux fondateurs. Cet ingénier suivait toutes mes interventions télévisées et couchait cela sur papier avant de les introduire sur site. Le site « Hespress » en fut charmé et publia la naissance de ce site, et beaucoup d’avenir lui fit prédit.

Quelques jours après la naissance de ce site, cet ingénieur fit changer le serveur et les mots de passe, clés essentiels pour entrer dans ce site, et tout à coup, je n’avais plus l’accès au site comme administrateur. Lorsque l’affaire ce fut ébruitée, le site changea d’adresse et de numéro de téléphone du webmaster, et lorsque je me suis déplacé moi-même à l’adresse indiquée, à Paris, je tombais…sur une vieille femme. Quand au numéro de téléphone, ce n’est pas la peine de dire qu’il n’existait pas non plus. Un peu de temps plus tard, le site fut vendu à un groupe appelé « le Congrès marocain d’Amérique » et racheté par un Américain d’origine maghrébine nommé Jalil. Ce même personnage a été derrière le lancement d’un autre site, « Maroc Post », qui a été immédiatement fermé, après qu’il eu racheté « Algérie Times ».

Pour donner un peu de crédibilité au site, Jalil fit confectionner un entretien avec un pseud-journaliste algérien, dénommé Tlemçani Bouyounès, né en 1960, à Jijel, ayant obtenu un magistère en informatique et vivant à Londres, Jalil se faisant passer pour le rédacteur en chef du site « Algérie Times ». Le nom de cet Algérien vivant à Londres est bien entendu introuvable à Londres…

Source: Echoroukonline