L’événement de la journée du 7 avril 2012 au Québec était depuis quelques jours dans toutes les discussions au sein de la société québécoise très jalouse de sa liberté et du renforcement de la véritable démocratie qui prévaut dans cette province.

NOUS?, est un regroupement de citoyens qui créent un évènement unique de prise de parole et de réflexion sur l’état du Québec, sa démocratie. L’événement s’est donc déroulé au Monument National, théâtre situé au cœur du centre-ville, non loin de l’Université du Québec à Montréal. Nous?, c’est un peu plus de 70 citoyennes et citoyens issus de différents milieux (artistique, universitaire, scientifique, politique, etc.) qui ont partagé des textes de leur cru, spécialement écrits pour l’occasion. Les premières interventions, plutôt lectures de textes, se sont déroulées en pleine communion avec les nombreux auditeurs qui, pour les plus courageux resteront sur leurs sièges au-delà de douze heures!

Parmi les premiers orateurs et faisant suite à l’admirable artiste et créateur Dominique Champagne (Théâtre et cirque du soleil), Omar Aktouf a, comme à l’accoutumée adressé son texte à l’intelligence et pendant les quinze minutes qu’a duré son intervention sur sa vision de l’avenir du Québec en tant que société démocratique et ouverte à tous , sans exclusive, il a imagé ses propos par des citations de, tenez-vous bien, de Camus, Ferhat Abbas, Amin Malouf, Aristote, Frantz Fanon, et tant d’autres …

Pendant ce temps-là, et à seulement trois cents mètres de cette tribune, et dans un amphithéâtre de l’université, voilà que le Gouvernement provisoire de Kabylie tenait un meeting, pour échanger avec ses fidèles!

Ma présence à cette rencontre, fortuite et de courte durée par ailleurs, m’a permis de relever que Ferhat Mehenni, le président de ce mouvement, euh, pardon, du Gouvernement Provisoire de Kabylie (GPK) a l’intention d’intervenir de toutes ses forces auprès de l’Amérique(?), de l’Union Européenne et de la France pour qu’ils révisent leur position relativement à la création du nouvel état de l’Azawad. Selon ses termes, il va de la crédibilité de son gouvernement, car demain lorsque le GPK proclamera l’indépendance de la Kabylie, il y aura ainsi une cohérence dans la démarche.

Moralité : Y’en a qui pètent plus haut que leur cul!