C’est aujourd’hui même que l’ambassadeur d’Algérie à Ottawa procédera, pour la partie algérienne, au paraphe de l’accord et à la signature du PV.

Le communiqué de presse du département de M. Maghlaoui, rendu public hier, a coupé court à toutes les interrogations qui commençaient à entourer le retard accusé dans la conclusion d’un accord algéro-canadien pour l’exploitation d’une ligne aérienne reliant les deux pays. “Les représentants de l’Algérie et du Canada sont parvenus, à la suite des efforts déployés par les deux parties tant au niveau technique que diplomatique, à la conclusion d’un accord bilatéral sur le transport aérien”, annonce le document en question, indiquant que c’est aujourd’hui même que l’ambassadeur d’Algérie à Ottawa procédera, pour la partie algérienne, au paraphe de l’accord et à la signature du procès-verbal à Ottawa.
Le ministère des Transports, en premier lieu, s’est félicité de l’aboutissement des négociations. Idem pour l’ambassade du Canada à Alger.
“L’ambassade du Canada se félicite de l’aboutissement de cet accord qui intervient à une date symbolique à plus d’un titre représentant la fête de l’Indépendance algérienne et coïncidant avec l’inauguration officielle de la nouvelle aérogare d’Alger”, nous a déclaré, hier, Salim Aggar, responsable des affaires publiques et de la presse à l’ambassade du Canada.
Le premier responsable de la compagnie nationale Air Algérie, en l’occurrence M. Tayeb Benouis, n’a pas manqué d’exprimer à son tour sa satisfaction à propos de cet accord bilatéral sur le transport aérien. Un accord, d’ailleurs, sur un procès-verbal commun qui permet à Air Algérie d’exploiter des services aériens entre les deux pays avant la ratification de l’accord aérien, a été obtenu. Cela suppose que la compagnie nationale peut commencer l’exploitation dans les plus brefs délais, d’autant plus qu’elle est détentrice d’un certificat d’exploitation depuis déjà un bon moment et n’attendait que la conclusion de l’accord aérien.
Aucune date précise n’a, cependant, été avancée d’aucune des deux parties qui, pour le moment, se contentent d’évoquer la portée que cet accord qui peut avoir sur le secteur des transports et sur toutes les relations économiques des deux pays. Cela fera le bonheur aussi de nos compatriotes établis au Canada et dont le nombre s’élève actuellement à 50 000, sans compter tous les hommes d’affaires qui se rendent en Algérie en plus de certains Africains pour qui il serait plus pratique de passer par l’Algérie pour regagner leur pays.
Dans une récente rencontre avec l’ambassadeur du Canada à Alger, Son Excellence Robert Peck déclarait que pour l’année 2005, 2 006 visas touristiques et 2 005 autres pour l’immigration ont été délivrés. Les investissements canadiens, quant à eux, s’élèvent à 2 milliards de dollars et les échanges commerciaux, exportations et importations comprises, ont atteint les 4,3 milliards de dollars.

Source: http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=60619