Mercredi, des médias publics nous ont fait savoir que l’Egypte sera finalement présente du 28 novembreau 6 octobre à Alger à l’occasion du SILA.

 

La Bibliothèque d’Alexandrie participera à la 15e édition du SILA avec ses toutes récentes publications englobant les domaines scientifiques et culturels, a indiqué mercredi à l’APS son directeur, Ismaïl Siraj Eddine. Mais cette participation a vite été démentie par le commissaire du SILA, Smaïn Ameziane, contacté hier. «Jusqu’à l’heure, aucun stand du SILA n’est réservé aux éditeurs égyptiens. Il y aura uniquement un stand de l’Union des éditeurs arabes dans lequel les éditeurs égyptiens seront probablement présents», explique Smaïn Ameziane, qui affirme ne pas avoir reçu la moindre notification de la part du département de Khalida Toumi faisant état d’une invitation officielle adressée à des éditeurs égyptiens. «Moi, je n’ai pas interdit aux éditeurs égyptiens de venir à Alger pour participer à notre salon. J’ai juste soulevé quelques aspects sécuritaires qui compromettent la participation de nos amis égyptiens.

Ceci dit, nous sommes toujours en contact avec eux et tout peut changer à la dernière minute», a nuancé le commissaire du SILA, également patron des éditions Casbah, qui se dit incompris par la presse après ces dernières déclarations incendiaires. En effet, c’est le commissaire du SILA qui a déclaré lui-même à notre confrère de L’Expression : «Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens, aujourd’hui, bien que parmi eux, il y a des amis. C’est par respect pour le peuple algérien et les gens qui ont été maltraités au Caire lors de la rencontre entre l’équipe nationale de football et son homologue égyptienne que cette décision a été prise, le contraire aurait été de la pure provocation.» Depuis cette déclaration fracassante, la polémique n’a pas cessé d’enfler, car de nombreux intellectuels ont lancé une pétition sur Internet pour dénoncer cette interdiction.     
 
Source: El Watan