Un bon matin, avec une détermination persuasive, Zizou Belkhadem décide d’enlever le masque de la Hachma (pas dans le sens de la pudeur, mais dans le sens du complexe d’infériorité) et mettre fin à son euphémisme.  Il tranche tout court d’affronter le Big Boss pour lui exprimer son vieux pieux vœu.  Il rentre dans la salle de bain pour un petit entrainement devant le miroir et ajuste sa posture.

Aujourd’hui, nous te remémorerons et te pleurerons encore et encore.  Je sortirai la nuit, j’émergerai dans la cour après que les oiseaux se soient couchés, après que les bébés aient eu leurs dernières tétées, après que la lune ronde et éclairée  illumine mon chemin.  Je prendrai cette voie et suivrai ta voix timbrée que je garde soigneusement dans ma propre mémoire à moi.

Je suis un menteur, un lâche et un hypocrite de première catégorie.  Je le reconnais et j’assume mon acte.  Je suis prêt à me battre, me combattre voire même à me débattre avec qui que ce soit.  Je vous ai dit, en date du 2 mai 2012 que je ne me rendrai pas aux urnes, je ne voterai pas et allégoriquement, je ne me marierai pas et je ne tolérerai à aucun candidat de se prostituer, devant moi, électoralement.