La province canadienne du Québec « ne pourra pas continuer à attendre, au-delà de cet été, la réponse des autorités algériennes » pour débloquer les sommes nécessaires, un millions de dollars, aux projets environnementaux du PNUD à Tizi Ouzou et Boughezoul , a-t-on appris auprès d’une source du ministère québécois des relations internationales.

Le nouveau budget de la Province ayant connu beaucoup de coupures, ce projet a été sauvé de justesse, car soumis avant la nouvelle loi de finances, explique la même source. Cette loi a annulé des projets et réduit de 25% les sommes allouées à l’environnement pour ce ministère. « Passé l’été, l’argent ira à d’autres projets », ajoute-t-on. Par ailleurs, il semblerait que la réponse du gouvernement algérien devrait venir du ministère algérien de l’envrionnement. Le projet « Vers un développement neutre en carbone et résilient au changement climatique dans les territoires de Boughzoul et le massif montagneux du Djurdjura » que chapeaute le Programme des Nations-Unies pour le développement est soutenu par le gouvernement du Québec. Ce dernier agit, dans ce cas, en promoteur des technologies des compagnies québécoises.


Source: El Watan - Edition web du 15 mai 2010