Le comité de campagne de Lhacène Ziani, candidat RCD pour la circonscription Amériques, Asie et Océanie, s’est réuni la semaine dernière au campus de l’UQAM à Longueuil, au sud de Montréal, pour passer en revue son plan d’action pour le rendez-vous électoral qui s’étalera du 12 au 17 mai pour cette zone électorale.
Composé d’une dizaine de militants du RCD Canada, il axera sa campagne sur « le projet républicain du RCD » en mettant en avant « la compétence, l’intégrité et le parcours militant et intellectuel » de son candidat, ancien professeur de mathématiques et d’informatique à l’université du Québec à Montréal (UQAM), un des membres fondateurs du parti de Saïd Sadi et écrivain, entre autres. Le RCD Canada estime que la communauté algérienne est acquise essentiellement aux idées de ce parti. Affirmant que l’Algérie « ne peut pas se construire avec et par les gens qui ont usé l’Algérie jusqu’à l’os, ni par l’engeance islamo-conservatrice dont le seul projet est le commerce de sang et de cercueils », le RCD Canada est convaincu que « les Algériens de l’Amérique du Nord sauront faire la différence ». Cet optimisme est justifié par le fait que « les idées modernistes du RCD sont largement admises au Canada et en Amérique, par contre l’idéologie rétrograde et surannée du MSP, du RND et du FLN ne pourra convaincre personne ». « Ces partis sont ouvertement islamistes en Algérie et se font passer pour des républicains en Amérique du Nord, ils sont notoirement corrompus à Alger et se présentent comme des incorruptibles à Montréal, ils sont despotes en Algérie et s’érigent en modèles de démocratie au Canada », estime le RCD Canada. Il accuse ces trois partis de « plagier le RCD ». « Depuis quand le FLN défend les droits de la femme ? Depuis quand le MSP est dans l’opposition ? Et depuis quand encore le RND est un parti républicain ? », se demande le RCD Canada. Le bureau Canada de la formation de Sadi est encore plus virulent envers les dirigeants algériens. « Qu’ils viennent voir tous ces jeunes de haute stature et ruisselant de compétences que leur sous-développement intellectuel a jetés sur les sentiers tortueux de l’exil », estime l’équipe de campagne de l’auteur du roman L’énigme.
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