L’ex première dame d’Algérie, Anissa Boumediene, ouvre son cœur au journal Echorouk pour parler de sa vie avec l’ex président algérien, le grand Houari Boumediene, durant les années soixante-dix.

Cette grande dame était au coté de ce grand homme qui a prononcé un discours historique devant  l’Assemblée des Générale des Nations Unies en 1974 à New York. Anissa Boumediene était une militante au sein de l’Union Nationale des Femmes Algérienne. Elle œuvrait pour la promotion de la femme algérienne. Elle  est la fille unique de ces parents. Après avoir décroché son baccalauréat, Anissa a rejoint l’université d’Alger pour étudier le droit. Elle avait étudié durant trois ans à cette université, avant de rejoindre la Sorbonne pour poursuivre sa quatrième année et y décrocher le diplôme de licence en droit. Une fois de retour en Algérie, Anissa a effectué le service national au palais de la justice où elle occupait le poste de vice procureur de la république. Ayant un problème lié à la nationalisation des entreprises de distribution des films cinématographique, elle a demandé de voir un responsable pour lui exposer ce problème. Après une succession de circonstances elle s’est retrouvée devant le président de la république, le grand Houari Boumediene. Après avoir exposé son problème, ils ont abordé des questions d’actualité. Houari Boumediene a apprécié sa personnalité, son courage, son innocence mais aussi sa beauté, ainsi il lui a demandé de revenir dans quelques jours pour mettre le point sur sa préoccupation. C’est ainsi qu’il tombe amoureux de Anissa. Les premiers temps, il s’est toujours comporté avec prudence envers elle vu la sensibilité du sujet et vu son statut. Ainsi, il l’a testé à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il fait le bon choix. Un jour, après leur mariage, il lui a dit qu’il apprécie énormément deux chose en elle : la première c’est que Anissa était discrète et qu’elle garde les secrets et par ce qu’elle est orpheline et n’a ni  frères ni sœurs. Pour sa part elle était toujours une épouse exemplaire. En effet, elle savait très bien que son mari fournissait énormément d’effort pour le bien être du pays et des citoyens, ainsi elle faisait de son mieux pour le mettre à l’aise quand il rentre chez lui, et elle était toujours près de lui. « J’ai appris beaucoup de chose de mon défunt mari. Il était une véritable école pour moi », a-t-elle déclaré au journal Echorouk. « Mois qui a étudié à l’école française vu la colonisation française, j’ai découvert à travers lui la culture arabe, et l’histoire de la civilisation musulmane ». Tous les moments qu’elle avait passé avec son défunt mari resteront à jamais gravés dans sa mémoire. Cette grande dame garde de très bons souvenirs d’un homme, souriant, compréhensif et qui était toujours près d’elle dans les moments difficiles. Elle garde, en outre,  des souvenirs d’un homme intelligent, intellectuel, qui a appris par cœurs des centaines de vers de poèmes et qui récite régulièrement le saint Coran. « Si je pouvais revenir au bon vieux temps, j’aurais accepté avec une immense joie », a-t-elle conclu.

Source: EchoroukOnline

Interview réalisée par Hicham Aboud/ Version française M.D