Comme prévu par la direction technique nationale d'escrime, ce sont les deux escrimeuses, Anissa Khalfaoui et Léa Moutoussamy qui ont arraché leurs tickets respectifs aux prochains Jeux olympiques de Londres.

Ces jeux sont prévus du 27 juillet au 12 août prochain, et ce, lors des épreuves qualificatives qui se sont déroulées jeudi dernier à Casablanca (Maroc) dans le cadre des 12es Championnats d'Afrique d'escrime qui s'étaleront jusqu'au 25 du mois en cours.

Ainsi, l'Algérie a arraché lors des épreuves éliminatoires aux JO 2012, deux médailles d'or, synonymes de qualifications aux Jeux planétaires et ce, par Anissa Khalfaoui au fleuret féminin contre la Sénégalaise Sabati Salimata (15-10) et Léa Moutoussamy au sable féminin face à la Sud-Africaine Plool Adele (15-11). D'autre part, leur coéquipier Mehdi Massou a arraché la médaille d'argent au fleuret masculin en s'inclinant en finale face au Marocain Ali Xavier (10-15).

Il est utile de préciser que le DTN algérien, Abdelkader Berrak, avait bien annoncé avant le début de la compétition que la fédération vise deux qualifications et il s'agissait de ces deux joueuses justement. Ce qui a été concrétisé. Donc pour la première partie de cette mission à Casablanca, l'Algérie a donc réalisé son objectif bien que le DTN estime qu'on aurait pu décrocher d'autres qualifications. Et il l'explique par le fait que «des escrimeurs des autres pays, avaient la possibilité d'arracher leur qualification lors du Championnat du monde et comme nos athlètes manquent cruellement de compétitions internationales, cela complique bien leur situation.» Pour se qualifier aux épreuves d'escrime aux Jeux olympiques de Londres 2012 (zone Afrique), les délégations sont tenues de se qualifier directement, via le classement (individuel et par équipe) de points accumulés durant les compétitions attribuant ces distinctions. Et là, il faut juste préciser qu'en réalité, les deux athlètes algériennes sont des expariées. Anissa Khalfaoui et sa soeur Louiza résident au Canada et sont entraînées par leur mère Tatyana et elles faisaient partie de la sélection canadienne avant d'opter pour l'Algérie, leur pays d'adoption. D'autre part, Léa Moutoussamy réside en France. Elle se retrouve, à Casablanca, notamment, en compagnie de son coach français, Hérvé Bidad et son père. Seulement, Moutoussamy ne pourrait pas disputer les Championnats d'Afrique qui ont débuté hier et où la sélection algérienne est également engagée.

Source: L'Expression - 21 Avril 2012