Selon une source sûre, proche de  la Fédération algérienne de football, cette dernière n’a pas encore tranché quant à la composante du prochain staff technique national.



Le sujet est encore à l’étape de la réflexion et la direction menée par Mohamed Raouraoua ne veut aucunement se précipiter. Deux hypothèses sont à l’ordre du jour pour le moment, soit les Verts seront dirigés par un technicien étranger, soit par un staff algérien. La possibilité de voir Saâdane demeurer à la tête des verts n’est pas à exclure.

“Saâdane, dont le contrat avec la FAF arrive à terme à la fin juillet et non pas en juin comme le laissent entendre certaines informations de la presse, est bien entendu libre de postuler à sa propre succession. C’est son droit. Cependant, pour le moment, il ne nous a pas expliqué ses intentions, il a juste demandé un temps de réflexion. D’ici donc le 30 juillet, la FAF explore certaines pistes locales et étrangères pour ne pas être prise au dépourvu.” Précisions de taille, relève notre source, si Saâdane veut continuer pour les deux prochaines années à gérer les Verts, il doit se départir de son staff actuel, jugé en deçà des exigences du football de haut niveau. “Zoheir Djelloul, Belhadji et Kebir sont désormais persona non grata à la FAF car il n’ont pas été d’une grande utilité à Saâdane, se limitant à suivre ses consignes sans aucune opposition d’idées qui aurait pu éviter au staff certaines erreurs. Dans tous les staffs du monde, vous avez au moins dix techniciens autour du coach, nous on en a deux au plus et Saâdane ne les consulte jamais”, explique notre source. Et d’ajouter : “Il n’est pas exclu également que la FAF opte pour un staff intérimaire”, faisant sans doute allusion au fait que Abdelhak Bencheikha, le coach des A’ , dont le contrat a été renouvelé à la FAF, pourrait manager l’équipe pour la rencontre amicale contre le Gabon, prévue le 11 août prochain. Notre source ne nie pas que des contacts ont été menés avec des techniciens étrangers dont le dernier, l’Argentin Marcelo Bielsa. Ce technicien intéresse du reste fortement la FAF mais il faudra attendre d’abord de voir ses intentions pour savoir s’il veut rester à la tête de la sélection du Chili ou non. Après une carrière de joueur comme défenseur à Newell's Old Boys, Marcelo Bielsa devient entraîneur et connaît le succès avec Newell's à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Il se voit alors offrir le poste de sélectionneur national d’Argentine en 1998, en remplacement de Daniel Passarella. À la tête d'une équipe d'Argentine séduisante, emmenée par des joueurs de classe mondiale comme Gabriel Batistuta, Hernan Crespo, Juan Sebastián Verón ou Ariel Ortega, il obtient aisément la qualification pour le Mondial 2002. L'Argentine débarque en favori au Japon mais elle tombe de haut en ne parvenant pas à passer le premier tour dans un groupe, il est vrai, très difficile avec l' Angleterre, la Suède et le Nigeria. L’ex-coach du Mouloudia d’Alger, Alain Michel serait également dans le viseur de la FAF, apprend-on de la même source.

“Pekerman ? Faut voir avec Al Jazeera”

Malgré cet échec, il est reconduit à la tête de la sélection et obtient deux résultats majeurs en 2004 avec une place de finaliste de la Copa America face au Brésil et une médaille d'or aux jeux Olympiques d'Athènes. Peu de temps après, il décide de quitter son poste, à la surprise générale. Il est remplacé par José Pekerman. Le 10 août 2007, il reprend en main l'équipe du Chili, remplaçant Nelson Acosta, et qualifie la sélection pour la Coupe du monde 2010. En revanche, notre source a catégoriquement démenti les informations faisant état de contacts avec l’Argentin José Pekerman. “José Pekerman a déclaré à Al Jazeera que la FAF l’a contacté, moi je peux vous dire que personne à la FAF ne l’a contacté”, précise notre source. Renseignement pris, il paraîtrait que c’est un journaliste algérien travaillant à Al Jazeera qui s’est donné la liberté de parler au nom de la FAF, ce que la Fédération n’a pas apprécié.

Notre source tient du reste à préciser qu’il ne s’agit pas de Hafid Derradji. “Au cas où les Algériens penseraient directement à lui.” De qui s’agit-il ? Gageons que les Algériens vont vite deviner.

Source: LIBERTE-ALGERIE.COM