Un ex-cadre d’Air Algérie n’aura pas de casier judiciaire pour deux baisers forcés sur l’une de ses employées, mais il sera tout de même inscrit au registre des délinquants sexuels.

«Bien que les gestes soient sérieux, ils se situent au plus bas de l’échelle de gravité», a expliqué la juge Dominique Joly avant de prononcer la sentence d’Abdelaziz Laouar, vendredi.

S’il a été reconnu coupable d’agression sexuelle, Abdelaziz Laouar a pu bénéficier d’une absolution inconditionnelle, ce qui signifie que son casier judiciaire restera vierge.

L’affaire a commencé en 2009 quand Laouar, 61 ans, était représentant général pour Air Algérie. Parallèlement à leur relation professionnelle, une relation d’amitié s’était installée entre Laouar et sa subalterne, jusqu’à ce qu’il en tombe follement amoureux.

Mais cet amour n’était pas partagé. En mars 2009, après une sortie en tête-à-tête au restaurant, Laouar a embrassé de force son employée avant de se confondre en excuses. Seize mois plus tard, il a récidivé dans son bureau en la coinçant contre un mur et en l’embrassant sauvagement pendant que la femme de 39 ans tentait de le repousser.

Journal de Montreal