Les manifestations de ce samedi 12 février vont-elles conduire à la chute du régime de l'Algérie ? Alger, Boumerdès, Tipaza, Bejaïa et d'autres villes se préparent à la « marche » organisée pour « changer le système » face au « vide politique » qui menace la société algérienne « d'éclatement ».



A Alger, ce samedi et bien que la manifestation a été interdite, le départ était fixé à 11 heures place du 1er mai (rebaptisée place de la Concorde). Le point d'arrivée est la place des Martyrs. En France, à Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14 heures.

13h15 : Déjà la fin ? Selon les dernières nouvelles d'Algérie, un appel à la dispersion a été lancé par Mustapha Bouchachi, porte-parole du CNCD (coordination nationale pour le changement démocratique), le groupe qui rassemble partis d'opposition et syndicats. Selon France 24, Saïd Saadi, président du parti d'opposition RCD, assure n'avoir pas eu le droit de s'exprimer à la télévision depuis 8 ans.

Environ 15 000 manifestants sont descendus dans les rues de la capitale algérienne.

13h : Selon le correspondant portugais d'Euronews sur Twitter, José Miguel Sardo : Ali Yahia Abdennour de la Ligue des Droits de l'Homme a été detenu par la police. Toujours selon le journaliste, les manifestants crient « Bouteflika serrak », ce qui signifierait « Bouteflika voleur ».

12h50 : Des manifestants durement réprimés par la police. Une vidéo repérée sur le live-blogging de France 24. (Voir la vidéo)

12h45 : Si vous souhaitez fabriquer un masque pour vous protéger des bombes lacrymogènes, toutes les infos sur le site OccupiedPalestine.

12h30 : Plus fort qu'Hortefeux pendant les manifestations des retraites : selon les dernières nouvelles d'Algérie (DNA), le ministère de l'Intérieur évalue le chiffre des manifestants à 250 personnes !

A Alger, les policiers répriment sévèrement les manifestants, comme le montre cette photo diffusée sur Twitter.

12h20 : Fermeture de tout les accès à la place des Martyrs, point d'arrivée de la manifestation, a l'aide de murs infranchissables de policiers et d'engins anti-émeutes. A Alger, des milliers de manifestants hurlent « Pouvoir assassin ». (Voir la vidéo)

11h50 : Les marcheurs sont bloqués par la police autour de la place du 1er mai à Alger. Il y aurait à cette heure-ci près de 10 000 personnes sur cette place. Les manifestants chantent l'hymne national et des chants hostiles au pouvoir. Des tirs de sommation retentissent sur la place du 1er mai. Il y aurait 1 000 personnes manifestant en ce moment à Oran, deuxième ville du pays.

11h30. Le député du RCD, Boubekeur Derguini a été tabassé par la police. Il explique au quotidien algérien Dernières Nouvelles d'Algérie  :

« Il m'ont arrêté, roué de coups et trainé sur 20, 30 mètres en continuant à me tabasser. A l'intérieur du commissariat, ils m'ont relâchés quand je leur ai dit que j'étais député. » Marie Kostrz.

11h20. Le chanteur Amazigh Kateb, figure principale du groupe grenoblois Gnawa Diffusion chante dans la foule. Des centaines d'étudiants sont arrivé en renfort sur la place du 1er Mai.

11 heures. Impossible d'accéder pour quelques minutes au site El Watan. Sur Twitter, de nombreuses personnes se plaignent d'un plantage des sites d'information et réseaux sociaux en Algérie. Des manifestants s'inquiètent sur le site de micro-blogging de la présence d'Ali Belhadj, fondateur du Front islamique du salut, parmi les manifestants.

10h50. Saïd Sadi Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RDC) et député d'Alger est bousculé par la foule et tapé par les policiers, « qui bastonnent tout le monde sans distinction », selon El Watan.

10h30. Place du 1er Mai. Les Algériens se regroupent sur la place, point de départ de la manifestation. L'histoire du scénario égyptien se répète : selon El Watan, quelques pro-Bouteflika attaquent des manifestants.


Source Rue89