Montréal abritera du 12 au 16 septembre 2010 le XXIème Congrès mondial de l’énergie. En effet, le Canada qui était candidat depuis 2000 pour l’organisation de cet événement a été choisi pour être le pays organisateur à Kiev en 2003. Ainsi, après Sydney en 2004 et Rome en 2007, Montréal sera le point de convergence des sommités du monde de l’énergie et le lieu de rencontre des leaders les plus influents dans le domaine mondial de l’énergie.

 

Plus de 3 500 représentants de gouvernements, d’entreprises, d’organismes internationaux, d’universités et d’associations vont débattre de nombreuses questions liées à l’énergie en général et surtout évoquer l’enjeu planétaire qui est la satisfaction de la demande mondiale de l’énergie à l’horizon 2050, qui verra la demande mondiale doubler. Les autres thèmes qui seront débattus au cours de cette rencontre concernent la stratégie à mettre en place pour assurer une stabilité à long terme au système énergétique et la définition des solutions énergétiques pour la planète. Pays pacifique, sans ambition apparente de leadership politique, le Canada est sans aucun doute un acteur de premier plan dans le domaine de l’énergie grâce à ses ressources naturelles abondantes dont l’uranium (premier producteur mondial), le gaz naturel (troisième producteur de la planète) et l’hydroélectricité. Outre ces richesses, le Canada possède les deuxièmes plus grandes réserves de pétrole brut dans le monde et la production des sables bitumineux atteindrait 2,7 millions de barils par jour d’ici 2015. C’est dire l’importance de ce pays en matière énergétique et le poids qu’il représente en matière de production, mais également de consommation d’énergie toutes confondues. La rencontre de Montréal se tiendra, comme on le sait, après le sommet de Copenhague et comme le note Stéphane Bertrand, directeur exécutif du XXIe Congrès mondial de l’énergie, «dans un contexte où l’environnement, le développement durable et les enjeux stratégiques liés à l’énergie occupent une place répondérante dans l’ensemble des pays, l’hôte du XXIe Congrès mondial de l’énergie – Montréal 2010 doit relever un défi de taille : rassembler les experts et les leaders mondiaux du secteur de l’énergie de manière qu’ils puissent débattre ouvertement et dans les meilleures conditions possibles des questions énergétiques. Le compte à rebours a commencé».Annoncé par les organisateurs en qualité de conférencier, M. Youcef Yousfi, bien connu au Canada pour y avoir représenté de 2001 à 2006, au plus haut niveau, notre pays, présiderait une table ronde ministérielle portant sur la transition pour l’atteinte d’un nouveau monde énergétique.

Source: LA TRIBUNE