La compagnie aérienne nationale se soumet une nouvelle fois à ce label IATA.

 

Après la certification obtenue en juillet 2007, voilà que la compagnie aérienne nationale se soumet encore une fois et fait l’objet de l’audit Iosa qui sera clôturé, selon M. Abdelwahid Bouabdallah, P-DG d’Air Algérie, aujourd’hui même. Un label IATA (Association internationale de l’aviation civile) dont aucune compagnie aérienne ne saurait s’en passer à plus forte raison les compagnies africaines qui enregistrent un taux d’accidents inquiétant alors qu’elles ne représentent que 5% du trafic aérien mondial.
Air Algérie échappe, en effet, à cet état de fait, mais n’est pas moins responsable devant les instances du transport aérien international pour témoigner des efforts consentis en ce sens. Dans le cadre de sa restructuration et cette approche de filialisation, Air Algérie a procédé, progressivement mais totalement, au renouvellement de sa flotte qui a atteint les 30 appareils des plus modernes, dont des ATR, Boeing 737-800, Boeing 737-600, Airbus 330-200.
La certification Iosa (Iata Operational Safety Audit) ne fera que conforter la volonté de l’Algérie qui œuvre en ce sens (plan international pour l’amélioration de la sécurité aérienne) avec, entre autres, l’adoption des systèmes perfectionnés de surveillance du trafic aérien comme le système Trafca (projet de traitement automatique des fonctions de la circulation aérienne). Des efforts restent à faire, notamment pour ce qui est des villes du Sud en termes de pistes d’atterrissage. Nul n’oublie et n’oubliera jamais le dramatique crash de l’avion d’Air Algérie en mars 2003 à Tamanrasset qui a fait 102 morts et 1 miraculé.
Certes, le risque zéro n’existe pas même pour les pays les plus avancés et les avions les plus modernes, mais cela n’exclut pas la pertinence de ne pas négliger certains aspects d’entretien qui peuvent être fatals. L’Iosa est un programme de qualité, d’intégrité et de sécurité, basé sur des standards internationaux harmonisés qui mutualisent les compagnies aériennes et les autorités de régulation de l’aviation civile sur l’acceptation des rapports d’audit.
Il est donc le référentiel commun de l’IATA permettra ainsi à Air Algérie de figurer dans la cour des grands au même titre qu’Air France, Lufthansa, Japan Airlines, etc. qui constituent la “white list”.

Source: http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=97425