La mésentente règne toujours dans la commune de Souk Oufella à 50 km du chef lieu de la wilaya de Béjaïa. Entre l’exécutif et l’opposition, le torchon brûle de nouveau après une accalmie qui n’en était pas une si l’on considère les propos retenus dans la déclaration de la section FFS.
L’objet de la discorde réside cette fois-ci au niveau du contrôle de la gestion  de la commune et du remaniement de l’exécutif. Le FFS a fait une proposition qui  aurait été acceptée et inscrite à l’ordre du jour de la dernière session de  l’assemblée communale.
Cependant, le maire l’a rejetée en levant la séance  sans aborder ces deux points. C’est du moins ce que rapporte la déclaration de  la section locale du parti d’Aït Ahmed.
Celle-ci n’a pas manqué de rappeler  ses déclarations précédentes dans lesquelles elle dénonçait «les dérives et  les dépassements de l’actuel chef de l’exécutif», d’obédience RCD. Dans  cette dernière sortie publique, le FFS parle «d’incompétence qui rime avec  connivence».
La session ordinaire de 22 juillet a été marquée «par la  mauvaise foi du maire» qui voulait en faire «une pure forme», écrit  le FFS. «Le refus du maire de procéder à l’approbation du tableau d’effectif  au prétexte qu’il a été déjà entériné par le chef de daïra» est une preuve  faisant foi du grief retenu en matière de connivence avec  l’administration.
Les élus du FFS se voient ainsi «doublement dessaisir de  leurs prérogatives aussi bien lors de son élaboration que de son  adoption».
Le fait d’accepter le rajout des points relatifs au  remaniement de l’exécutif et l’ouverture d’un audit, n’est «qu’une manière de  se faire pardonner la maladresse sus-citée».
Ces deux points n’ont, selon  la déclaration du FFS, pas été examinés. «Après débat et adoption des six  premiers points proposés à l’ordre du jour par l’exécutif, le P/APC lève la  séance», note la section du FFS de Souk Oufella.
La session prend fin  sans aborder les deux points proposés et inscrits à l’ordre du jour par  l’opposition.
D’où la colère au sein du parti d’Aït Ahmed qui ne jure que par  la poursuite de la revendication d’un audit sur la gestion des affaires  locales.
Nous avons essayé vainement de joindre, hier, le maire de la  municipalité pour connaître son avis sur ces deux questions en litige.
Source: L'EXPRESSION - Edition du 31 juillet 2010