Satisfecit des Algériens du Canada

Les décisions annoncées par le chef du gouvernement en visite en Tunisie auront certainement de quoi réjouir plus d’un Algérien au Canada, particulièrement ceux jouissant du statut de réfugiés politiques.

«La carte d’immatriculation pour tous les Algériens résidant à l’étranger», première mesure annoncée à Tunis par le chef du gouvernement calmera de nombreux esprits puisque, en Amérique du Nord, les représentations diplomatiques refusaient l’immatriculation à certains non-résidents permanents pour la simple raison qu’ils «ne sont pas titulaires du visa permanent délivré, par exemple, par le Canada».

Reste que la mesure ne s’appliquait qu’à certains puisque d’autres étaient immatriculés le plus officiellement du monde et avaient même la possibilité de se faire délivrer le passeport algérien. Cette situation a fait que certains Algériens non-immatriculés voyagent purement et simplement avec le passeport canadien et sont donc contraints, pour entrer en Algérie, de se présenter soit au consulat à Montréal soit à l’ambassade à Ottawa pour demander un visa d’entrée en Algérie, moyennant environ la somme de 90 dollars.

Pour l’autre mesure qui ne manquera certainement pas d’être bien reçue, il s’agit de l’autorisation paternelle qui ne sera plus exigée pour les enfants mineurs voyageant avec leur mère. Il est vrai que la démarche est le plus souvent fort simple, mais dans d’autres situations, c’est tout simplement le calvaire surtout avec les déplacements que cela nécessite auprès des représentations diplomatiques et consulaires. Les horaires ne facilitant pas toujours l’obtention de ce document réclamé comme pièce administrative obligatoire aux postes frontaliers de police en Algérie, que ce soit à l’entrée ou à la sortie. La mesure est valable même si les mineurs figurent, dans la plupart des cas, sur les passeports de la mère. «Il était temps!» soupire une mère algérienne.

Source: http://www.quotidien-oran.com/quot2421/even.htm