Des centaines d’Algériens résidant à l’étranger ont fait le déplacement au Caire pour soutenir l’équipe d’Algérie dans son difficile match contre l’Egypte. Ils sont venus de toutes les contrées de la planète.
De France, du Royaume-Uni, d’Italie, d’Espagne, de Finlande, du Portugal et des Amériques, ils n’ont pas hésité à effectuer le voyage au pays des Pharaons pour démontrer leur attachement à la sélection de leur pays malgré l’éloignement.
C’est le cas de notre confrère Lamine Foura, journaliste à la caravane du Maghreb à Montréal. Ce natif de la cité El Bahia à Kouba, beau-fils de l’ancien président de la FAF, Omar Kezzal, ne s’est pas déplacé seul. Il était accompagné de son fils Tarek (13 ans), joueur de hockey sur glace, qui « voulait à tout prix m’accompagner au Caire pour soutenir l’équipe nationale », dit son père. Tarek qui n’a jamais assisté à un match des Verts en Algérie a concrétisé « un rêve que je vais raconter à mes petits amis canadiens », souligne le gosse qui projette « d’accompagner papa à la Coupe du monde en Afrique du Sud », avec le sourire de son paternel qui lui a « promis de le faire si par bonheur l’Algérie se qualifie à la Coupe du monde ».
Dans l’immense Cairo Stadium, Tarek ne semble pas trop impressionné. Sa présence au milieu de nombreux confrères algériens installés à gauche de la tribune réservée à la presse lui a permis de se lâcher « je n’ai raté aucun match de l’Algérie… à la télévision (rires). Si j’étais grand et l’éloignement pas aussi grand, je ne raterais aucun match de l’équipe nationale de mon pays. J’espère que bientôt l’Algérie montera une sélection de hockey. Les jeunes Algériens qui pratiquent cette discipline au Canada sont nombreux. Nous serons fiers de porter le maillot de l’Algérie… comme Ziani, Saïfi, Antar Yahia, Bougherra et tous les autres qui sont notre fierté, nous les Algériens qui vivons loin du pays ».
Un autre confrère, Madjid Khelassi, qui vit en France et qui ne rate aucun rendez-vous officiel des Verts s’est lui aussi fait un devoir d’être au Caire. « La roue a enfin tourné après des années de disette. Les Verts sont enfin revenus à la place qu’ils n’auraient dû jamais quitter. Fermons la page et ouvrons une nouvelle », soupire-t-il en prenant des photos des supporters algériens parqués dans la tribune supérieure du stade du Caire. Des Algériens qui suivent les Verts partout à l’étranger, c’est un signe. Les Verts ne laissent plus personne indifférent. La presse étrangère ne quitte plus l’équipe d’Algérie. C’est de bon augure. Tarek rentrera à Montréal avec plein de bons souvenirs… pour la vie.
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