Dans la vie comme dans sa musique, ce Montréalais est un être charmant : un vrai à l’âme contagieuse.

Et il a conservé cette façon DIY en suivant pendant des années son propre réseau communautaire, quitte à échapper parfois à l’esthétique de la world music. Maître du chaâbi d’Alger la blanche dont il se sert comme toile de fond, il chante doucement avec des inflexions qui rappellent parfois Enrico Macias par sa façon de faire surfer les voyelles à la fin des mots.

Que joue-t-il ? Des cordes comme le banjo, la mandole et la guitare ; des percussions comme le bendir et la darbouka.

Il chante la vie, les nostalgies de sa terre natale et ses espoirs trouvés ici : « Aimer la vie donner l’amour, vivre la joie jour après jour, faire que la terre soit toujours un paradis », clame-t-il. Il intègre nombre d’instrumentistes, ajoute quelques cuivres, du violon et de la flûte, mâtine parfois de batterie et de synthé. Le fond est bon et l’album, disponible à postedecoute.ca.

Le devoir du 15 janvier 2016

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