Née en Algérie et élevée en France, la danseuse Sofia Boutella fait désormais carrière aux États-Unis.



On l’a récemment vue sur la scène du SuperBowl, entrain de danser avec Madonna, mais Sofia a plus d’une corde à son arc puisqu’elle est aussi de la distribution de Streetdance 2.

« Je trouvais ça excitant, j’aime les “challenges” », sont les premiers mots prononcés par la jeune femme lors de son passage à Montréal, quelques jours avant la sortie du film. Impossible donc de lui faire avouer — au contraire de son collègue Falk Hentschel — à quel point la préparation a été rude.

Car, dans Streetdance 2, on trouve un mélange de salsa, de tango et de hip-hop… De quoi déconcerter des danseurs chevronnés. « Je vis pour ce genre de choses. Je n’aime pas participer tout le temps aux mêmes projets, et j’étais contente, même si c’était dur. »

« Je me suis entraînée un mois à Los Angeles et trois mois à Londres, a-t-elle dit. La scène la plus dure a été celle dans le ring de boxe [NDLR: Sofia Boutella effectue une chorégraphie mélangeant danses latines et apparence de combat]. C’était vraiment super intense. En fait, même si ça a l’air minime par rapport à tout le reste, le moins évident a été depasser toutce temps à danser avec des chaussures à talons. »

Cette passionnée du cinéma, qui avoue pouvoir regarder plusieursfilmsparjour,comprend l’attrait qu’exercent les « films de danse » en 3D auprès des jeunes.

« Le public peut se sentir à l’intérieur du film et se sentir imprégné dans l’action. Moi, je suis un peu vieille école, j’aimela2D.Quandonmedemande de décrire un film en 3D, je dis “yummy”, car j’ai l’impression d’être dans un gâteau. »

Question de responsabilité
« Le rush sur scène est très différent de ce que je ressens quand je joue, a précisé Sofia. Je considère le cinéma comme une responsabilité qu’on a envers son personnage pour transmettre une histoire au public. Quand je regarde un film, je me sens tellement inspirée et ça me bouleverse tellement que c’est mon but quand je joue. L’adrénaline qu’on a en tournée, devant 80000 personnes, ne se trouve qu’en tournée, nulle part ailleurs. Mais il existe d’autres choses que j’ai bien hâte de découvrir. »

« En tant que danseuse, j’ai toujours travaillé en fonction de personnages dans lesquels je rentrais pour pouvoir danser. En fait, j’ai découvert que j’étais une comédienne qui dansait. »

«Ma responsabilité, par rapport au public, est de les inspirer. C’est toujours ce que j’ai eu envie de faire en tant que danseuse et, maintenant, en temps que comédienne. »

Source: 24Heures Montreal


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