Pour la deuxième fois consécutive, le comité d’organisation, composé de SN Production, l’organisme dédié aux arts Racines et Confluences, les éditions Mémoire d’encrier et l’Union des écrivains québécois, en partenariat avec le département d’études françaises de l’université Concordia, organisent cette journée dédiée à Assia Djebar, qui sera ponctuée par des tables rondes et une projection.

La Journée Assia Djebar instaurée au Québec en 2016 sera célébrée, pour la deuxième fois consécutive, le 16 juin 2017, avons-nous appris auprès du comité d’organisation, composé de SN Production, l’organisme dédié aux arts Racines et Confluences, les éditions Mémoire d’encrier et l’Union des écrivains québécois, en partenariat avec le département d’études françaises de l’université Concordia.

Les présents auront l’occasion de revisiter l’œuvre de la fille de Cherchell.

C’est ainsi qu’une table ronde sera animée par les panelistes Marie-Blanche Tahon de l’université d’Ottawa, Lise Gauvin de l’université de Montréal, Françoise Naudillon et Saliha Beroual de l’université Concordia. Les universitaires aborderont le parcours atypique d’Assia Djebar qui a rejoint le 16 juin 2005 l’Académie française, ce panthéon des immortels. Assia Djebar, entre ombres et lumières, un documentaire qui retrace le parcours de l’écrivaine algérienne, sera diffusé à l’occasion. La soprano Fayrouz Oudjida donnera un concert de chants berbères immortalisés par Taos Amrouche.

La programmation se poursuivra le lendemain au campus de l’université Concordia. “La Journée Assia Djebar vise à rendre hommage à l’universalité de l’œuvre de cette écrivaine francophone d’origine algérienne qui lègue au monde de la littérature un héritage considérable”, estiment les organisateurs dans un communiqué qui précise que, lors de cette journée d’activités, “c’est l’ensemble de son parcours d’écrivaine, de cinéaste et de militante pour la cause des femmes qui sera présenté et célébré par les amoureux du livre mais aussi par celles et ceux pour qui Assia Djebar a entretenu le désir de lire”. L’auteure de Vaste est la prison a été récipiendaire d’un doctorat honoris causa de l’université Concordia de Montréal.

L’universitaire tunisienne Najiba Regaïeg a consacré beaucoup de ses travaux à l’œuvre d’Assia Djebar. On peut citer : “Assia Djebar : du pseudonyme à l’emboîtement narratif”. La fille de Cherchell suscite toujours de l’intérêt, notamment dans le monde des lettres. Ce qui fera dire à l’un des organisateurs : “On n’oublie pas une immortelle.”

De son vrai nom Fatima-Zohra Imalayène, Assia Djebar est native de Cherchell en 1936. Auteure prolifique, elle a vu ses œuvres traduites dans plusieurs langues dans le monde. Élue à l’Académie française le 16 juin 2005, Assia Djebar a été auparavant honorée dans le cadre d’un colloque international qui lui a été consacré en novembre 2003. L’écrivaine est décédée le 6 février 2015 à Paris.

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