Installée au Québec depuis 1987, cette Marocaine a créé le premier magazine d’Amérique du Nord destiné aux immigrées du Maghreb et du Moyen-Orient. En ce début du mois de novembre, le froid pointe déjà le bout de son nez sur les grands immeubles de verre et les vieilles bâtisses du centre de la capitale québécoise. Si Khadija Darid presse le pas, c’est pourtant moins pour se réchauffer que pour gagner du temps.

Le 18 août 1994 une Algérienne de 24 ans débarque en Amérique du Nord dans l’Etat de l’Alaska, laissant derrière elle un pays paralysé par les crimes qui font honte d’appartenir à l’être humain. Elle a une grande envie de s’en sortir après avoir tout laissé tomber. De l’Alaska à la Floride en passant par l’Etat de l’Oregon, une aventure unique qui commence au milieu de l’océan Pacifique sur les bateaux de pêche à Dutch Harbor, pas loin de l’océan glacial Arctique.

Arrivé au Canada en 1997, Hezem Chibani, alors agé de 12 ans, il s'interesse au karaté. Depuis lors, il s’entraîne rigoureusement 4 à 5 séances par jour depuis 1998 sans relâche. son portrait sportif suit:

«Une culture, ça se partage ». Zineb Sahli se reconnaît bien dans le slogan du festival du monde arabe de Montréal (FMA) au point ou elle a fini par faire partie de l’équipe dirigeante depuis la deuxième édition. Originaire de Laghouat, l’Algérienne est une femme très impliquée dans le mouvement associatif montréalais. Active de nature, au four et au moulin, elle travaille plus de douze heures par jour, ce qui ne l’empêche pas de cumuler plusieurs fonctions qui lui laissent peu de temps libre. Sa participation à la plupart des activités culturelles algériennes et canadiennes fait d’elle une femme très convoitée par son expérience et son sérieux. Malgré cela peu de gens savent ce qu’elle fait et est réellement.

Natif d'Alger (Algérie), Youcef Ben-Raïs a la musique qui coule dans ses veines. Il est issu d’une famille de mélomanes dont son arrière-grand-père pratiquait l’art musical.

Durant les moments forts de la conquête spatiale, le poète Algérien, Mohamed El-Aid al Khalifa, natif de Biskra, impressionné et inspiré a la fois par les images qui nous arrivaient du ciel avait écrit dans l’un de ces poèmes, « Ina achababa ida sama bitoumouhéhi jaâla ennoujouma mawatia al akdami » autrement dit « Si la jeunesse s’accroche a ses ambitions, elle marchera un jour sur les étoiles ».

La grande révélation de «Nuits d’Afrique» cette année n’est autre que Seghira Bouhaddi. Avec une voix superbe et une aisance sur scène digne des grandes stars, Seghira a conquis les cœurs des spectateurs, venus en masse encourager le groupe « Anzar » auprès duquel elle évolue.

Lamine Foura, concilie avec succès études, travails et activités communautaires, c’est un homme exceptionnel, véhiculant des vraies valeurs humaines - travail, famille et respect.