Le Samedi 28 janvier 2012, à Montréal, un concert de musique fut organisé par M. Djamel Lahlou. L’icône vivante de la musique Algérienne, Abdelkader Chaou, était présent, venu spécialement d’Algérie. M. Chaou n’est plus à présenter, il est comme l’a si bien dit son ami Djamel, “ Le dernier des Mohicans ”. C’est un personnage mythique, qui a tant donné à la chanson Algérienne durant près d’un demi-siècle.

Miloud Chennoufi, qui a débuté sa vie active en qualité de journaliste au Soir d’Algérie, est actuellement professeur au Collège des Forces canadiennes à Toronto (Canada). Il vient de participer à un colloque académique organisé au titre du 16e Salon international du livre d’Alger où il a présenté une communication remarquée. Au cours de son séjour à Alger, il a rendu visite à ses camarades du Soir d’Algérie où, non sans émotion, il a évoqué les souvenirs qui le lient au journal. Il a bien voulu répondre aux questions que Mohamed Chafik Mesbah lui a posées.

Après avoir passé une bonne partie de l’été en Tunisie, l’intellectuel québécois d’origine algérienne, Omar Aktouf, a animé fin septembre à Montréal, avec Tariq Ramadan, une conférence sur les enseignements du Printemps arabe. Pour lui, les révoltes dans le monde arabe sont en danger de dévoiement.

Après avoir jeté un pavé dans la mare avec son premier livre Ma vie à contre Coran, l’écrivaine Djemila Benhabib récidive avec Les Soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident. Elle y pourfend le visage plus respectable que tentent de se donner les tenants de l’Islam politique et l’attitude complaisante d’une partie de la gauche québécoise.

Après dix années de prison et une très forte mobilisation citoyenne, le moudjahid et également ancien chef de GLD dans la lutte antiterroriste, Mohamed Gharbi, a été libéré le 5 juillet. Il revient, dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder en marge de ses retrouvailles avec les siens, sur le meurtre qu’il a commis sur Ali Merad, un terroriste repenti qui le menaçait de mort dans sa ville natale de Souk Ahras, en février 2001. Aujourd’hui âgé de 75 ans, Mohamed Gharbi se livre avec autant de lucidité que d’émotion pour expliquer son acte, révéler ce qu’il pense de la réconciliation nationale et témoigner de son optimisme inconditionnel pour l’avenir de l’Algérie.

Rachid Boudjedra, fidèle à lui-même, offre un regard sur les derniers événements qui ont secoué l’Algérie en homme de lettres mais aussi en simple citoyen d’une Algérie qu’il n’a jamais quittée. L’auteur du FIS de la haine suit les révoltes arabes en observateur du monde et en amoureux de la liberté.