La dette contractée à l’égard du Canada s’élève à 100 millions de dollars canadiens.
L’ambassadeur du Canada à Alger, M. Robert Peck, a indiqué, hier, que son pays a pris “en considération” la demande de l’Algérie de lui rembourser par anticipation la dette contractée à son égard. “Le Canada s’apprête à signer avec les autorités algériennes un accord pour le remboursement anticipé de la dette qu’elle à contractée à son égard, estimée à quelque 100 millions de dollars canadiens”, a annoncé M. Peck, en marge d’une journée canadienne organisée à l’occasion de la Foire internationale d’Alger (FIA 2006). “Les autorités canadiennes ont pris en considération la demande de l’Algérie et ont exprimé leur volonté de signer cet accord”, a-t-il insisté, tout en précisant “nous sommes en train de préparer les documents nécessaires concernant cette demande”. Concernant les investissements canadiens en Algérie, le diplomate a indiqué qu’ils atteignent actuellement 2 milliards de dollars canadiens, mais qu’ils sont appelés à augmenter davantage, notamment dans le cadre du programme quinquennal de soutien à la croissance économique (2005-2009).
Il a annoncé, dans ce cadre, la réalisation “incessamment” de trois projets d’investissement canadiens en Algérie. “L’Algérie présente aux entrepreneurs canadiens et aux 57 entreprises qui activent déjà sur son territoire des opportunités d’affaires qui confirment sa place en tant que premier partenaire commercial du Canada en Afrique et au Moyen-Orient”, a précisé l’ambassadeur. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint un total de 4,3 milliards de dollars en 2005, selon M. Peck. A propos du retour des compétences algériennes établies au Canada, il a affirmé qu’“il s’agit d’une passerelle qu’il faut exploiter davantage”. L’ambassadeur a réaffirmé également que “l’Algérie et le Canada travaillent de concert à la conclusion dans les plus brefs délais d’un accord aérien entre les deux pays”.
“Nous allons signer un accord de principe”, a-t-il ajouté sans fixer d’échéance, soulignant que cette décision “revient aux compagnies des deux pays”. “Ce n’est plus une question de Si mais de Quand”, a-t-il dit.
Concernant la FIA, M. Peck a indiqué que cette manifestation présente “une occasion unique” aux sociétés de son pays de “faire naître des projets communs durables”. Quelque 39 compagnies canadiennes participent à la FIA 2006, qui se tient du 1er au 8 juin, au Palais des expositions (Pins Maritimes).
Source: http://www.elmoudjahid.com/stories.php?story=06/06/04/9859687