Billal Difallah, l’Algéro-Canadien victime du récent attentat de Ouagadougou, a été enterré samedi dernier dans sa ville d’origine, Blida.

Au cimetière Sidi Halou, il y avait une foule nombreuse venue rendre hommage à un héros mort en martyr. «Il travaillait bénévolement au Burkina Faso au profit d’une organisation internationale.

Sa mort est certes tragique, mais surtout héroïque», témoigne, en retenant ses émotions, un proche de la victime. Beaucoup d’officiels ont assisté à son enterrement, il y avait aussi des représentants de l’ambassade du Canada.

«Il aura fallu l’intervention de la présidence de la République pour que le rapatriement de Billal se fasse dans les meilleurs délais et dans de bonnes conditions.

Il ne faut pas oublier que la victime est aussi canadienne de nationalité et il fallait des pourparlers entre les deux parties pour que Billal soit enfin enterré dans sa terre d’origine. Sa mère a enfin pu faire son deuil», ajoute un cousin de la victime.

Pour rappel, Billal Difallah était vétérinaire de profession (41 ans), il a été envoyé au Burkina Faso dans le cadre d’une mission humanitaire «du programme Uniterra, du Centre d’études et de coopération internationale (CECI) et de l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC)».

«Il était très dévoué et apprécié tant par ses coéquipiers que par les partenaires auprès de qui il intervenait.

A notre connaissance, il a toujours fait preuve d’un comportement exemplaire (…). Les gens sur place étaient ravis de son travail», lit-on dans la presse canadienne.