Dans une série de publications démontrant la main basse sur l’Algérie par une soumission exercée par des forces intérieures et extérieures, l’auteur a fait appel à l’effet Jarre.

Dans le but de le vulgariser au mieux auprès des lecteurs son application à notre Patrie; cinq chroniques, une pour chacun de ses fondements seront rédigées. Ces fondements sont : 1) sa psychologie, 2) les calculs mathématiques qui pourraient être utilisés, 3) l’économique dans le sens comment tirer profit de l’usage de l’effet Jarre dans cet aspect dominant de la vie, 4) l’idéologique pour le choix des doctrines et 5) le philosophique pour comprendre son inspiration.

Sans prétention de scientisme, dans cette première, sera traité le principe de la psychologie de les ressentis et comportements individuels, qui additionnés, ont mis l’ensemble des Algériens dans une situation de défiance vis-à-vis de l’autorité et de la loi, dans une apparence d’abandon de la patrie et d’indifférence – en valeur numérique nulle ou négative - pour son avenir.

Dans le rejet des politiques menées par des Algérien.ne.s et la dénonciation de l’arbitraire imposé plus par des lois non écrites et un fonctionnement incertain de la justice, les Algériens qui les subissent ont développé une défiance vis-à-vis de l’État et de la loi. Dans des tentatives de faire basculer une partie généralement l’autorité, les effets de levier ont été toujours meurtriers sur l’autre, le peuple. Cette défiance a donné naissance au concept de la hogra – plus fort et plus lourd que celui de mépris.

Cette hogra, ce mépris s’est généralisé à tous les domaines de la vie au quotidien.

À contre courant des syllogismes courus, ses formes les plus avancées sont l’œuvre de dirigeants nationaux archaïques par la faiblesse et la vétusté de leur culture et les limites de leurs compétences et capacités à gérer la nation et à faire fonctionner l’État.

Récemment des hommes ayant dirigé l’État depuis leur prime jeunesse ont fait des déclarations. Ils sont à un niveau de malhonnêteté pour l’un et de presque sénilité politique pour l’autre. Le premier a dirigé l’empire en carton des hydrocarbures algériens; le second, plus respectable et respecté, a exprimé son défaitisme quant à un espoir d’épanouissement de notre pays en mettant son sort entre les mains des militaires, de la gâchette et des godasses.

L’effet Jarre dans son compartiment psychologie montre par sa mise en oeuvre les faits suivants : 1) en Algérie, parler d’un tel effet et le dénommer d’un produit algérien réputé – sans en être exclusif à notre pays, aurait été une hérésie; le faire au Canada, n’a posé aucun problème intellectuel. 2) challenger et oser pour montrer que l’atavisme est un sentiment commun à tous les humains et qu’il est source de fierté. 3)  À l’opposé des grabataires qui dirigent et parvenus qui dirigent notre pays qui aiment avouer sans honte qu’ils étaient obligés de se soumettre au diktat de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, l’aspect psychologie dans l’effet Jarre donne la force de qualifier cette Mission de mercenaires et qu’une solution est possible : celle de demander l’avis du peuple.

L’argument de la connaissance et de la compétence ne peut être avancé car si les effectifs des scolarisés, des diplômés a explosé dans notre pays, son développement est indigne de ses richesses.

Dans ce texte non détaillé, la conceptualisation et la mise en œuvre de l’effet Jarre ont été possibles sous deux sources : 1) aimer purement sa Patrie, l’aimer violemment; 2) en faire une raison de Vie.
Alimenté par des sources de ce type, les Algériens ont le droit de crier tout ce qu’ils veulent.

La vie de chacun de nous ne vaut pas plus que celle de tout autre vivant, donc les vies de ceux qui bloquent notre pays ne valent pas plus que les nôtres : c’est une paraphrase de mémoire de Jeremy Bentham. L’ultime destin est le même : nourriture des fourmis, ces insectes méprisés sur terre et qui prennent leur revanche sous terre.

Cet effet c’est mettre un hymne national bilingue dans une Jarre pour un amour de la patrie et son bonheur.

Cherif Aissat