Si Abassi Madani était en Algérie, il aurait certainement subi le même sort que celui de son acolyte de toujours Ali Benhadj. Ce dernier, toujours alerte à chaque fois qu’une protesta se prépare quelque part, n’avait certainement pas prévu la réaction des jeunes émeutiers à son encontre mercredi soir à  Bab El-Oued, un quartier qu’il avait pourtant longtemps fréquenté à la fin des années 80 et début des années 90 lorsqu’il officiait à la mosquée El-Sunna. L’ancien numéro deux du FIS a tout simplement été rabroué par les émeutiers auxquels il tentait de dicter la conduite… Les temps ont bien changé et le peuple algérien a définitivement tourné la page bien qu’il continue à lutter sur d’autres fronts… cela Ali Benhadj ne l’a pas encore compris.

Source: Liberte