Djamel Lahlou
Photo M.S Belmellat

Djamel Lahlou, un montréalais d’origine algérienne, depuis son jeune age, il a manifesté un engouement "précoce" pour la chanson et pour l'art. Issu d'un quartier populaire d'Alger, Djamel Lahlou a abordé le monde musical en manipulant, pour la première fois, une guitare qu’il a lui-même confectionnée.

Découvrant plus tard une "véritable passion" pour la chanson chaâbi  et le kabyle, l'artiste se met à affiner son oreille musicale en écoutant inlassablement la radio et en assistant à toutes les manifestations culturelles se déroulant dans son quartier.
Encouragé par son père, également mélomane, qui lui offrait différents instruments et influencé par des artistes de son quartier, l'artiste prend son destin en main et s'inscrit dans une école d'apprentissage de musique arabo-andalouse. Cela n'empêchait pas Djamel Lahlou, durant son cursus scolaire et universitaire, de former sa petite troupe de musiciens, saisissant toutes les opportunités pour se produire sur scène. Diplômé en sciences politiques, se disant ancien journaliste et conseiller à l’information, Djamel Lahlou a quitté l'Algérie en 1989 pour le Canada en vue de préparer une Maîtrise. Il continue dans son pays d'accueil en parallèle de chanter.
Il constitue alors sa première troupe à Ottawa, puis il rejoint, plus tard à Montréal, une troupe déjà en vogue "Timgad", au sein de laquelle il s'active à faire la promotion de la culture algérienne.
Accompagnant les Maîtres du chaâbi et du hawzi, de passage a Montréal, dont Bennani, le défunt  Guerouabi, Chaou, Nadia Benyoucef, Samy el-Maghribi, El Kobbi, Hamidou, Chaouli, Djafri et autres, ceci lui donne un nouveau souffle et encourage à monter sur scène en professionnel.
Son album enregistré en 2007, aux sonorités modernes, séduit par sa fluidité. Le style berbère de Kabylie, ou le chaâbi d’Alger, ou encore le Hawzi de Tlemcen, figurent sans secret dans cette œuvre authentique et fidèle au parcours de cet artiste communicateur.
A travers cet album intitulé zinet el boulden, Djamel Lahlou a su apporter une touche personnelle et une originalité et tente d’apporter, un plus au répertoire classique. Lui et ses paires de la mouvance Néo-chaâbi s’efforcent de donner un nouvel élan à ce style, en ajoutant au tribu laissé par El Hadj El Anka, des accents nouveaux. Le chaâbi, tente de regagner une place de choix.

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