La faillite intellectuelle de Martineau
De par sa nature, un horloger n’est jamais satisfait de l’heure de sa montre ni de celles des autres. Il est souvent anxieux par l’harmonisation du tictac arrangée à la raideur de l’attaque au lieu de la tactique.
«Tous les caniches aboient hargneusement à la moindre occasion mais spécialement quand il ne se passe rien. L’élégance du Hérisson, Muriel Barbery. »
Ils étaient très nombreux, à travers tout le Québec et même au-delà, à témoigner un appui dès la parution du livre, Sa vie contre-Oran. Oran, une ville qui témoigne son refus et son vomi à une personne algérophobe, Wahranophobe et démocratophobe. Oran, une ville debout, voilée d’un haïk Mramma de couleur or pour avilir la couardise et la détermination face à la rage d’un combat contre une femme ménopausée précocement dégageant des chaleurs néfastes et catastrophiques à la couche d’ozone et au réchauffement de la planète.
Ne m’en voulez pas, je suis comme ça! C’est ainsi que chantait Khaled, le King de son royaume.
Le dernier quart de l’an 2008 et l’année 2009, flèches et fléchettes n’arrêtaient pas de me viser tout azimut. L’ère 2010 apparaît plus féroce à tout jamais.
Là-haut, je suis bien là-haut. Là où l'abstrait est l'unité de mesure de l'inconnu. Je suis là-haut, sans prêter ma voix comme l’ont fait Rachid Badouri et Charles Aznavour. Je suis là-haut sans me procurer un nez de clown ou investir des millions de dollars de la liberté.
D’entrée de jeu et pour préciser un point crucial, je dois vous avouer qu’un étrange sentiment de manque d’inspiration habite mon intérieur, et ce, depuis que le onze national a donné le plus beau cadeau à la nation algérienne, a réconcilié la fraternité entre le peuple et par le fait même a prolongé la durée de vie du mandat présidentiel pour Ad vitam aeternam.
Natifs du quartier populaire oranais, les Planteurs, Mokhtar et Hichem viennent, il y a à peine deux mois, de souffler leurs dix-huitièmes bougies consécutivement.
Comme disait autrefois, jadis et naguère, mon ami, Abou Nabil, Samir Ben, à l’unanimité et pour ne pas dire la totalité, la majorité de la diaspora vous a rendu des beaux hommages. Pour ma part, personnellement, que vous m’aimez ou me respectez, je ne vous aime pas.
Je commencerai par l’authentique. J’étais dans la joie festive. J’étais entre mes chers(es), mes proches et entre celles et ceux que j’adore. Soudainement, une triste nouvelle est tombée comme une bombe. Je ne l’attendais pas. Ahmed B, fouillait dans son plus profond pour trouver un qualificatif à ce grand homme qui vient de s’éteindre. Avec brio, Ahmed M, sort l’appositif de l’authenticité. Tout le monde s’est mis en accord, même le sage homme à barbe blanche. Ce dernier a entériné le mot, et il est même allé à ajouter que l’homme était absolument un franc vrai pas un hypocrite.