Djmawi Africa, un collectif bouillonnant, arrive d'Algérie pour donner son premier concert en Amérique du Nord au Festival du Monde Arabe. Délire garanti.

A l'aube de la sortie de son nouvel album SOS, Diam's fait parler d'elle d'une façon surprenante. Celle que l'on connaît pour sa verve et ses mots forts fait l'objet d'un long article dans les pages de Paris-Match dans lequel on la voit porter le voile.

Brahim Sedik est un jeune artiste kabyle et algérien qui ne passe pas inaperçu. Son sourire, son dynamisme et sa facilité d’approcher les gens ont fait en sorte à ce qu’on se souvienne de lui pour longtemps. Installé au Canada depuis 1997, il a tout essayé pour se frayer un chemin dans le milieu artistique de la communauté en attendant de se faire connaître aussi par le Québec. Finalement, sa patience et sa persévérance ont fini par triompher.

La Kabylie, cet espace berbère d’Algérie, a sa langue propre, ses valeurs propres, ses revendications propres, ses artistes, ses poètes, ses chantres. S’il faut nommer un seul chanteur kabyle, Idir vient en tête. Le parrain des 22e Nuits d’Afrique a la stature d’un Gilles Vigneault, d’un Félix Leclerc ou d’un Richard Desjardins.

De la classe, du talent et de l'engagement
Waw!

Il y a des ces moments artistiques qu'on n'oublie pas de si tôt. En effet, cette soirée du 12 avril 2008, à la salle Le château de Montréal, a été rehaussée par deux grands artistes de la chanson kabyle qui sont venus spécialement d'Algérie pour commémorer le 28ème anniversaire du printemps berbère. Ils ont été à la hauteur de l'évènement et des attentes d'un public connaisseur et combien même discipliné.