Le Québécois Samir Slimani, de son nom d'artiste « Enima », a bénéficié d'un arrêt des procédures à Toronto jeudi. Le rappeur de 25 ans n'aura donc pas à subir de procès pour proxénétisme et traite de personnes.

Un texte de Geneviève Garon

« J’avais eu accès à la preuve et ça n’aurait pas tenu la route lors d’un procès », affirme l’avocat de M. Slimani au Québec, Serge Lamontagne.

Jeudi, la Couronne a retiré toutes les accusations qui pesaient contre son client depuis plus d’un an en Ontario.

Le rappeur, vedette du gangsta rap très populaire sur Internet, faisait face à une kyrielle de graves chefs d’accusation de proxénétisme, traite de personnes et voies de fait, notamment. Il y avait une présumée victime.

Le principal intéressé est soulagé, soutient son avocat. « M. Slimani avait toujours eu confiance en son acquittement éventuel », dit-il.

Me Lamontagne représente Samir Slimani dans ses démêlés judiciaires au palais de justice de Montréal. Le mois dernier, il a plaidé coupable pour ne pas avoir respecté des conditions qui lui avaient été imposées dans la foulée des accusations en Ontario.

Samir Slimani doit recevoir sa peine le 26 juin prochain. Il fait aussi face à cinq chefs d’accusation, dont possession d’une arme à feu prohibée et entreposage négligent de munitions prohibées.

Avec la collaboration d’Olivier Arbour-Masse

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