«C'est de la provocation?
- Pardon?
- Ça!»
La femme me jette un regard noir. Elle frémit d'indignation. C'est une employée du cégep Maisonneuve et nous sommes au milieu d'un couloir.

La dame ne veut pas que les hommes la regardent dans les yeux. Le problème, c'est que les hommes ne peuvent pas vraiment la regarder ailleurs. Elle porte le niqab, un vêtement qui couvre la totalité de son corps, sauf... les yeux. Elle est l'anti-Marie-Chantal Toupin. Marie-Chantal voulait que les hommes la regardent droit dans les yeux. Vous vous souvenez, sur le grand panneau publicitaire, au-dessus du pont Jacques-Cartier? Bien sûr, vous vous souvenez. Le problème, c'est qu'elle portait une petite camisole décolletée bedaine et un jean taille basse. Si Marie-Chantal Toupin et la dame s'échangeaient leurs fringues, elles seraient exaucées. Les hommes ne regarderaient pas la dame dans les yeux et ils n'auraient pas le choix de regarder les beaux yeux de Marie-Chantal.

Une clôture en grillage et des panneaux marqués «danger» délimitent le site d'In Akker dans le Sahara algérien où des déchets radioactifs sont toujours à l'air libre après 13 essais nucléaires français effectués dans les années 1960.

Quel beau cas pour jeter de l'huile sur le feu.
Une immigrée d'origine égyptienne a été expulsée de son cours de français au cégep Saint-Laurent parce qu'elle refusait d'enlever son niqab, le voile intégral qui cache tout le visage, sauf les yeux.

Le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu, en novembre dernier, pour expulser d'un cours de francisation destiné aux immigrés une femme d'origine égyptienne qui refusait de dévoiler son visage en classe.

Omar LachhebUne fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le projet Alliés Montréal, des portraits de personnes immigrantes qui ont réussi à s’intégrer dans leur milieu de travail.

[Aps 25/2/10]  ALGER - M. Ali Tounsi, Directeur général de la Sûreté Nationale est décédé jeudi, annonce le ministère de l'intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.