Surnommée « la perle du Maghreb » lors du dernier festival du monde arabe, elle a également été élue pour interpréter la rose dans le spectacle de Richard Cocciante, Le petit prince.

Lynda Thalie : une étoile montante d’origine algérienne qui a su s’imposer sur la scène québécoise et qui compte faire la conquête de son pays. L’ambassade du Canada en Algérie, Nedjma et l’ONCI ont uni leurs forces pour organiser une petite tournée de l’Algéro-Canadienne à travers trois villes : Alger, Oran et Annaba. Un premier contact a eu lieu avec l’artiste, hier, au siège de Nedjma, lors d’une vidéo-conférence. Sur le plateau : Lynda Thalie, ses musiciens et son gérant, ainsi que le premier responsable de Wataniya, l’ambassadeur d’Algérie au Canada et son consul, et l’ambassadeur du Canada en Algérie, Robert Peck, l’initiateur de cette tournée. Ce dernier a tenu à exprimer son bonheur à l’idée que cette jeune artiste revienne dans son pays à une époque charnière où l’Algérie retrouve sa joie de vivre et alors qu’on fête le quarantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Et il assure qu’elle sera une grande découverte pour les siens. Et lorsqu’elle prend, à son tour, la parole, c’est avec une grande émotion et beaucoup d’impatience. « Cet événement est tellement spécial pour moi. Je rentre en Algérie, mon Algérie, pour présenter mon travail. J’ai tant attendu ce moment. » Pour Lynda Thalie, c’est un rêve qui se réalise. Et pas des moindres, puisqu’elle revient après dix longues années d’absence. Dix années où elle a eu le temps de faire des choix, notamment celui de la chanson, avec un premier album chargé de senteurs de chez-nous. Son style, elle le qualifie comme étant « racé, authentique, moderne, avec des parfums et des saveurs du Maghreb ». Evidemment, puisque ses influences musicales oscillent entre Warda El Djazaïria et Madonna. Comme l’a si bien dit Jonathan Choquette du journal Voir, « Lynda Thalie d’origine algérienne fait fondre l’hiver ». « Sablier », son premier disque, semble être un véritable hommage à l’Algérie, du moins une preuve réelle de son attachement à son pays. Ce qui lui manque le plus ? « La famille, les lieux où j’ai grandi, echoua (grillades) au bord de la mer et la karantita après les cours », dit-elle avec simplicité. Quant à ce qu’elle prévoit pour ses trois scènes algériennes, « des chansons de mon premier album, des primeurs du second qui sortira en septembre et des chansons du terroir ».

En attendant de voir « la perle du Maghreb » le 29 juin à Alger (Casif), le 3 juillet à Annaba et le 6 à Oran, sa ville natale, les curieux pourront la connaître un peu mieux, en visitant son site web :
http://www.lyndathalie.com/

Source: http://www.elwatan.com/2005-06-16/2005-06-16-21389