Une femme aurait vu les suspects du meurtre d’un ado de 17 ans déguerpir à toute vitesse peu de temps après qu'elle eut entendu les tirs dans la ruelle près de chez elle, jeudi soir.

Une femme aurait vu les suspects du meurtre d’un ado de 17 ans déguerpir à toute vitesse peu de temps après qu'elle eut entendu les tirs dans la ruelle près de chez elle, jeudi soir.
Un jeune homme de 24 ans a été reconnu coupable samedi de deux homicides involontaires lors d’un braquage chez un narcotrafiquant qui s’était soldé par la mort de la cible ainsi que de son propre complice.
Un jeune crack en informatique de 18 ans, dont la résidence des parents a fait l’objet d’une perquisition à Montréal par la police de Toronto et la Sûreté du Québec en novembre dernier, est soupçonné de faire partie d’un cercle de pirates informatiques qui a dérobé des dizaines de millions de dollars en accédant aux téléphones cellulaires de détenteurs de cryptomonnaies.
Le Montréalais Samy Bensaci, qui a reconnu avoir piraté les téléphones de cinq victimes dans le but de leur dérober leurs portefeuilles de cryptomonnaies, a reçu une peine de 18 mois de détention à domicile pour ses crimes « sérieux, sophistiqués et prolongés » dans le temps. Il pourrait cependant devoir faire face à de nouvelles accusations, a affirmé son avocat.
Alors qu’en Algérie, c’était jour de scrutin, samedi, des centaines de membres de la diaspora algérienne ont manifesté à Montréal pour demander plus de libertés dans ce pays d’Afrique du Nord. Partis de la Place du Canada, à 11h, les manifestants ont marché jusqu’au consulat général d’Algérie pour dénoncer «la répression, les arrestations arbitraires et la mascarade électorale des élections législatives imposées au peuple».
Il y a tout juste un an, le 17 mars 2020, l'Algérie fermait ses frontières, au tout début de la pandémie de COVID-19. Depuis, beaucoup d'Algériens à l'extérieur du pays tentent de rentrer chez eux, sans succès.
“On ne fait pas une demi-révolution !” La profession de foi qui balafre la banderole en tête de la marche pacifique, dimanche, à Montréal, renseigne sur la résilience et l’engagement des Algériens à continuer le combat pour le changement de système de gouvernance.
Ils étaient plus de 2 000 (3 000, selon les organisateurs) à avoir battu le pavé à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du sourire. Peu avant 11h, la place du Canada, au centre-ville de Montréal, grouillait de monde. Des chants patriotiques et des slogans engagés du Hirak sont entonnés.
Le drapeau national et l’emblème amazigh flottaient dans le ciel dégagé de Montréal. Le comité d’organisation s’affairait à apporter les dernières retouches avant le coup d’envoi de la manifestation.
Les premiers carrés s’ébranlent, et aussitôt, Montréal retrouve l’ambiance de la contestation algérienne. “Ulac smah ulac”, “Algérie libre et démocratique”, crient à tue-tête les marcheurs au milieu d’une forêt de drapeaux et de pancartes.
Au centre de la marche, une banderole est déployée pour dénoncer la répression : “Halte à la répression, libérez les détenus d’opinion.” Le cas de l’étudiant Walid Nekkiche a été rappelé par des manifestants. “En Algérie, des détenus d’opinion sont violés”, lit-on sur une pancarte brandie par une jeune dame.
Le premier carré est arrivé à la rue Sherbrooke, après avoir emprunté la rue Peel, alors que des manifestants attendaient leur tour pour former leur carré à partir du parc de la place du Canada. Tous les slogans de l’insurrection citoyenne ont été remis au goût du jour.
Même le slogan appelant à la chute du régime (Yetnehaw gaâ !) s’est décliné dans sa version anglaise : “Remove them all !” La manifestation a poursuivi son petit bonhomme de chemin jusqu’au consulat général d’Algérie à Montréal. Sur place, la fièvre contestataire est montée d’un cran. Des prises de parole improvisées sur place indiquent que la diaspora, déjà à l’avant-garde du Hirak, ne compte pas baisser les bras.
Elle ne ménagera aucun effort pour soutenir le peuple algérien en lutte pour se réapproprier sa liberté confisquée. “Le combat continue”, a lancé un intervenant, un peu comme un écho à la banderole qui a précédé la marche pacifique, voulant que les révolutions accomplies soient celles qui sont menées jusqu’au bout…
https://www.liberte-algerie.com/actualite/forte-mobilisation-des-algeriens-a-montreal-354542
Des dizaines de véhicules ont sillonné les rues de la métropole québécoise
L’œuvre de 15 minutes produite par Nasser Bensafia sera projetée aujourd’hui en avant-première à Montréal à midi (18h à Alger) à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution du 22 Février.
Meriem Boundaoui s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. La jeune fille de 15 ans, atteinte mortellement par plusieurs balles à la tête, « n’avait vraiment rien à voir » avec l’altercation qui a dégénéré en pleine rue, dimanche à Saint-Léonard, selon un témoin.